Cela pour faire face au nombre croissant d’élèves et la surpopulation dans ses établissements.
Lors d’une réunion ordinaire, la Commission mission scolaire franco-manitobaine (CSFM) a fait part de l’ordre des priorités pour les exercices 2026-2027 à 2030-2031.
La liste concerne les projets d’agrandissement et de rénovation d’écoles existantes, mais aussi des projets de construction/achat de nouveaux sites et établissements.
Si en haut de la liste figurent l’agrandissement de l’École Voix des Prairies et la construction d’une école à Brandon, le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge indique qu’elles n’en sont plus vraiment.
« Ces projets figurent sur la liste, mais ils sont déjà approuvés et en cours de réalisation. »
L’on notera aussi dans le haut de la liste, un projet de construction d’une nouvelle école régionale de la 9e à la 12e année dans la région d’Île-des-Chênes.
L’objectif ici étant de séparer le secondaire de l’élémentaire, dans le but notamment de désengorger l’École Gabrielle-Roy qui compte 562 élèves et 62 membres du personnel.
Une priorité, à juste titre si l’on en croit Natalie Guenette, présidente du comité scolaire de l’école.
Elle avait d’ailleurs présenté une délégation devant la CSFM à ce sujet au mois de mars.
« L’école a été conçue il y a 40 ans comme une école secondaire qui pouvait accueillir entre 30 à 40 élèves par classe. Elle a donc la capacité d’accueillir environ 200 élèves. »
Aujourd’hui, l’école compte un total de 14 portatives et des classes qui comptent entre 40 et 60 élèves par niveau.
Natalie Guenette pointe du doigt des problèmes associés à la surpopulation de l’école et les va-et-viens vers les portatives situées à l’extérieur, mais aussi le monde dans les couloirs.
« On a un élève qui est en fauteuil roulant et les couloirs sont tellement étroit qu’il n’a pas de place pour se déplacer. »
Pour la présidente, l’école Gabrielle-Roy est dans une situation d’urgence.
« Si on prend en compte les huit portatives du côté élémentaire, ce sont des portatives qui ont 40 ans et elles ont une espérance de vie de 30 ans. Elles ont fait leur temps. Séparer les primaires des secondaires va vraiment aider à la croissance de notre population secondaire. »
La présidente du comité souligne l’importance de séparer les classes primaires des secondaires. Et cela, la CSFM l’a entendu, mais cela pourrait prendre un petit moment.
Plus haut sur la liste se trouvent d’abord la construction de nouvelles écoles à Niverville ainsi qu’une nouvelle école élémentaire à Saint-Boniface.
Alors que les pourparlers sont en cours avec la Province vis-à-vis de cette dernière, Bernard Lesage, président de la CSFM en souligne l’importance.
« Si on regarde toutes nos écoles actuellement, Saint-Boniface est un point de pression au niveau du collège Louis-Riel, Précieux-Sang et l’école Taché qui arrivent à saturation. »
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