Par Sophie GAULIN, directrice et rédactrice en chef de La Liberté.
Cet honneur dépasse largement ma personne. Il célèbre un parcours collectif, tissé d’engagements, de collaborations sincères et d’une passion partagée pour une presse francophone libre, indépendante et innovante. Depuis plus de 20 ans, j’ai la chance de m’investir dans une communauté vibrante et résiliente.
À la tête de La Liberté depuis 2009, j’ai vu ce journal passer d’un petit hebdomadaire communautaire à un acteur culturel et patrimonial de premier plan. Mais cette transformation n’aurait jamais été possible sans l’apport d’êtres humains engagés et brillants à mes côtés.
Je partage cette reconnaissance avec toutes les personnes qui ont contribué au rayonnement de La Liberté : anciens et actuels membres du conseil d’administration, journalistes, collaborateurs, partenaires, mentors, amis. Je pense notamment à Marc Marion, président de notre conseil d’administration depuis 12 ans, dont la rigueur et le dévouement m’ont accompagnée dans les moments les plus exigeants. Merci aussi à Marguerite Simard, pour sa sagesse et sa présence constante à mes côtés.
Je tiens également à souligner la contribution précieuse de Cédric Paquin et Patrick Clément, dont la précision et le pragmatisme ont renforcé la solidité de notre vision financière et stratégique.
Merci à Patrick Trudel, pour sa bienveillance et son regard attentif. À Christian Dandeneau, dont les remises en question pertinentes et la pensée technologique novatrice nous poussent à nous dépasser.
Et bien sûr, merci à Andrée Lavergne, notre plus récente membre pour sa fidélité et son engagement, qui sont pour moi une source de confiance et de continuité.
À celles et ceux qui ont marqué l’histoire de notre journal de leur passage, je tiens à redire toute ma gratitude : Véronique Togneri, Wilgis Agossa, Paul Ruban, Ophélie Doireau, Sylvie Laurencelle mais aussi tant d’autres — chaque passage a laissé une trace, une impulsion précieuse.
Et puis il y a mon équipe actuelle. Quelle chance j’ai de pouvoir compter sur une aussi belle combinaison de talent, de professionnalisme, d’humour et de bienveillance! Merci à Alicia, Camille, Clémence, Élyette, Émilie, Fanny, Geneviève, Hugo, Jean-Baptiste, Jean Rony, Jonathan, Marta, Mélissa, Meggan, Mehdi, Morgane, Sébastien, Sonia et Tatiana. Vous êtes la force vive de La Liberté, et votre engagement quotidien m’inspire et me motive.
Je remercie également les leaders et mentors qui ont guidé mon parcours : Mariette Mulaire, Bernard Bocquel, Margo Goodhand, Annie Girard, John Hinds, Paul Deegan, et ma précieuse collègue, amie et alliée de tous les instants, Lysiane Romain.
Ce diplôme honore aussi la mémoire de ma mère, disparue il y a un an. Femme de courage, de professionnalisme et d’intégrité, elle m’a transmis les valeurs qui me guident encore aujourd’hui.
Enfin, un merci tout particulier à mon mari Thomas et à mes enfants Samuel et Charlie. Ils savent à quel point mon travail est une passion qui m’habite profondément. Leur amour, leur patience et leur soutien indéfectible me permettent de m’y consacrer pleinement, jour après jour. Ils sont ma plus grande force et mon plus bel équilibre.
Merci à l’Université de Saint-Boniface pour cette reconnaissance précieuse. Votre rôle au sein de la communauté est essentiel : vous formez des citoyennes et citoyens engagés, enracinés dans leur culture, porteurs de sens et d’avenir.
Recevoir cet honneur de votre part me touche profondément : il symbolise, pour moi, un véritable geste d’intégration, comme si vous me disiez “Tu fais partie des nôtres”. Il réaffirme aussi que nous croyons, ensemble, à l’importance du journalisme francophone local et indépendant.
Enfin, merci à vous, lecteurs et lectrices qui me faites confiance depuis plus de 16 ans pour tenir la barre du journal qui est la pierre angulaire de notre communauté depuis 112 ans!