C’est la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) qui en a fait l’annonce il y a quelques jours.
Pour recevoir la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), un projet de bâtiment doit réaliser une haute performance dans six domaines de la santé humaine et environnementale : Emplacement et transport, Aménagement écologique des sites, Économie de l’eau, Efficacité énergétique, Sélection de matériaux et Qualité de l’environnement intérieur.
Et le projet de l’École Noël-Ritchot a eu plus précisément la certification Or, soit le deuxième plus haut niveau derrière celle de Platine. « On a essayé d’obtenir un pointage d’argent, mais à la fin de la journée on a eu assez de points pour l’or. On est très fiers de ça », lance René Lambert, directeur du Service transport et entretien de la DSFM.
Pour information, pour le LEED Platine, il faut obtenir 80 points en plus. Pour l’Or, c’est entre 60 et 79 points. L’Argent, c’est 50 à 59 points. Et la simple certification est entre 40 à 49 points.
René Lambert explique par ailleurs que la DSFM avait appliqué à la certification LEED dès les premières discussions avant la construction de ce projet. « C’était aussi une exigence de la Province », souligne-t-il.
Le projet de l’École Noël-Ritchot est, selon René Lambert, le troisième projet de la DSFM à recevoir une certification LEED, mais c’est le premier à atteindre le niveau Or.
René Lambert met de l’avant le travail d’équipe qui a permis ce résultat. Des premiers plans à la livraison, toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet voulaient rendre le bâtiment le plus durable possible. « Ça a commencé avec les architectes, les consultants, les ingénieurs pour spécifier des matériaux et équipements qui répondent à toutes les exigences. Puis, il y a le contractuel auquel l’on a fait appel qui doit s’assurer que les matériaux utilisés sont recyclés. »
Alors que la DSFM a l’objectif de plus en plus de constructions durables, René Lambert rappelle qu’en fin de compte ce sont les élèves et le personnel qui en profitent le plus. « Ça leur bénéficie directement. La qualité de l’air est meilleure par exemple, et ça nous rend conscients sur l’empreinte qu’on a sur l’environnement. »