Alors que l’USB célèbre ces derniers jours ses étudiants, l’université n’oublie pas non plus de mettre à l’honneur ses professeurs.
C’est le cas notamment de Geneviève Roy-Wsiaki, professeure agrégée de psychologie au Département de sciences humaines et sociales depuis 2014.
« Je me sens très honorée et très touchée de connaître l’estime de mes collègues à mon égard par rapport à mon engagement dans les salles de classe, mais aussi en dehors », dit-elle.
Les mentors de Geneviève Roy-Wsiaki
Ce prix, Geneviève Roy-Wsiaki le dédie aussi à certains de ses mentors. À ceux et celles qui ont fait la professeure qu’elle est aujourd’hui.
« Ces derniers temps, j’ai eu de la réflexion pour celui qui a été mon directeur de thèse, de mon baccalauréat, ma maîtrise et mon doctorat. C’est le Dr Garry Martin de l’Université du Manitoba. Sa philosophie d’enseignement a toujours été d’appuyer la réussite des étudiants en développant des cours qui la favorisaient. Et puis, il a toujours été disponible, même si ce n’était pas toujours pour des défis académiques, il était là pour nous donner ses suggestions. »
La professeure pense aussi à une autre personne : Annabel Levesque, qui est l’une de ses collègues à l’USB. « On était déjà des amies avant, alors c’est sûr que ça m’a aidé. Mais tout au long de mon parcours, elle était là, prête à m’aider quand je développais mes cours, quand j’avais des questions. Toutes les deux, en tant que professeures de psychologie, on a développé ce genre de co-mentorat. Je dois aussi beaucoup de qui je suis à Annabel », souligne Geneviève Roy-Wsiaki.
Adaptation et évolution
Geneviève Roy-Wsiaki repense également à ses débuts en tant qu’enseignante. Elle dit ne pas avoir changé humainement depuis ses débuts, mais elle a su s’adapter et évoluer dans sa manière d’enseigner.
« Je pense à mes premiers étudiants. L’un d’eux a écrit une recommandation alors qu’il vient de finir une maitrise, il dit la même me concernant que des étudiants plus récents. Mais, je dirais que c’est peut-être au niveau de mon enseignement que je suis devenue plus confiante par rapport au genre de pédagogue que je suis, par rapport aux modalités que je choisis d’adopter, par rapport à ma rigueur. »
Et évoluer, être curieux, apprendre davantage est l’une des clés de la réussite, estime Geneviève Roy-Wsiaki. « On est dans un domaine qui bouge tout le temps. En éducation, il y a toujours de nouvelles choses à apprendre ou de différentes façons de faire. Et en tant que pédagogue, il faut rester ouvert, disponible pour les rétroactions des étudiants et étudiants, et je pense que c’est ça qui favorise ma pédagogie. »