En remportant la première place dans leur catégorie et une reconnaissance importante, ces garçons ont démontré que le talent n’est pas défini par l’âge.
Le Championnat de volleyball de plage des écoles secondaires 2025, organisé par Volleyball Manitoba, s’est déroulé au Sargent Park Beach Volleyball Centre ainsi qu’au Maple Grove Rugby Park.
Sur scène, une variété d’équipes séparées en plusieurs catégories, toutes réunies pour faire leurs preuves et s’amuser.
Reconnaissance à plusieurs niveaux
Pour Colin Vermette et Logan Barnabé, l’expérience a dépassé leurs attentes. Au fond, cette équipe a remporté la première place, à deux reprises.
Tout d’abord, elle a été reconnue par Volleyball Manitoba comme l’équipe de volleyball de plage de l’année. Il s’agit d’une reconnaissance annuelle qui récompense l’équipe de plage la plus performante, toutes catégories comprises.
Colin Vermette, membre du duo gagnant et élève de 11e année à l’école Gabrielle-Roy, précise que « nous l’avons reçu plutôt pour nos réalisations de l’année der- nière, qui comprennent des victoires aux championnats nationaux, provinciaux et au sein des ligues ».
Ensuite, ils ont remporté la première place parmi les 48 équipes dans la catégorie des garçons Varsity à deux joueurs. Dans un tournoi composé principalement d’écoles anglaises et d’écoles d’immersion française, dont la plupart étaient des élèves de 12e année, ils ont été la seule équipe d’élèves de 11e année à passer les quarts de finale.
Déroulement et défi
Colin Vermette explique leur parcours jusqu’au tournoi : « Nous nous sommes inscrits avec notre école et notre entraîneur, Roger Vermette, nous a choisis pour y participer en raison de nos réalisations antérieures. Au départ, nous nous sentions vraiment comme des « underdogs ». Nous imaginions que les équipes feraient un effort particulier pour gagner contre nous car aucun élève de 12e année ne veut perdre contre des élèves de la 11e ».
L’évènement s’est déroulé sur deux jours, avec trois parties à jouer le premier jour et quatre parties le second. Les garçons admettent qu’ils étaient nerveux du fait que la majorité des équipes étaient plus avancées, mais que finalement, le moment le plus éprouvant a été la finale, parce qu’ils étaient complètement épuisés.
En fait, la catégorie à deux joueurs permettait aux équipes d’avoir jusqu’à trois participants, les substitutions n’étant autorisées qu’entre les sets. Ainsi, la dernière équipe qu’ils ont affrontée a eu l’avantage de remplacer un joueur par un autre encore plein d’énergie, ce qui a rendu la victoire encore plus difficile à obtenir, mais plus satisfaisante pour les garçons fatigués.
Logan Barnabé, l’autre membre du duo gagnant et également élève de 11e année à l’école Gabrielle-Roy, confie qu’au début « nous espérions simplement atteindre les quarts de finale. Mais au fur et à mesure que nous jouions, nous avons réalisé que le niveau scolaire ne déterminait pas nécessairement le talent. Nous avons ainsi gagné en confiance au fil du tournoi. Donc lorsque nous avons appris que nous avions gagné, ce fut une surprise, mais pas un choc total », plaisante-t-il. « Par-dessus tout, nous étions super excités ».
Des vies enrichies par le sport
Les deux joueurs, qui forment une équipe de beach-volley depuis la 9e année, sont très investis dans le sport, passant beaucoup de temps aux entraînements et aux matchs de l’école, dans différentes ligues, dans divers tournois et dans des équipes de club.
En ce qui concerne leurs prochaines étapes, Colin Vermette indique qu’« en ce moment, nous nous entraînons spécifiquement pour les Jeux de la Francophonie. Dans un avenir plus lointain, nous voulons certainement continuer à jouer dans des tournois et des ligues, et si nous sommes assez bons, à l’université ».
Tout compte fait, Colin Vermette et Logan Barnabé ont tous les deux trouvé cette expérience très positive, ainsi qu’une excellente occasion d’apprendre.
« Nous avons apprécié de jouer contre des personnes un peu plus âgés, plus intelligents et plus talentueux, car cela nous a poussés à nous adapter et à jouer au mieux de nos capacités », affirme Colin Vermette.
