Parmi les mesures annoncées, l’on peut citer les 700 millions $ en garanties de prêt « pour alléger les pressions actuelles que subit le secteur du bois d’œuvre » ou encore un investissement de 500 millions $ « pour dynamiser la diversification des produits et des marchés afin que l’industrie puisse mieux soutenir la concurrence à long terme. »

Pour rappel, ce secteur, non compris dans l’accord de libre-échange trilatéral conclu avec le Mexique et les États-Unis, est en difficulté. Récemment, le département américain du Commerce a notamment doublé les droits de douane sur les produits de bois d’œuvre en provenance du Canada.

Une décision d’autant plus difficile à accepter quand on sait qu’en 2024, 66 % de la production totale de bois d’œuvre du Canada a été exportée, dont près de 90 % vers les États-Unis.

Le gouvernement fédéral s’attend à ce que ces mesures aident « l’industrie du bois d’œuvre à se transformer et à soutenir la concurrence. »

« Au moment où nous passons de la dépendance à la résilience, le nouveau gouvernement du Canada veillera à ce que l’industrie puisse se transformer pour saisir de nouvelles opportunités sur les marchés canadiens et internationaux », a notamment déclaré Mark Carney, premier ministre du Canada.