Pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le gouvernement provincial doit préparer une feuille de route pour atteindre cet objectif.

Pour information, avoir un bilan global neutre, c’est quand les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées sont compensées par la quantité d’énergie renouvelable produite ou par l’absorption des émissions.

Le gouvernement veut entendre du monde sur le sujet, et a notamment partagé un sondage à ce sujet pour orienter l’élaboration de la feuille de route du Manitoba.

Parmi ce monde, les entreprises veulent aussi être entendues. Pour ça, BizforClimate, une initiative qui aide les entreprises dans leur recherche de solutions climatiques, organise ce mercredi un webinaire pour expliquer ce qui est en jeu.

« Pour nous, c’est très logique de saisir cette occasion alors que la Province en train de développer sa grande stratégie pour les prochaines années. C’est donc un moment clé. L’on veut mobiliser les gens d’affaires pour avoir un maximum de participation et faire entendre notre voix », explique Derek Earl, président-fondateur de BizforClimate.

Contexte, définition, explication, principe, cette session d’information a donc pour but d’aider les entreprises à comprendre la situation alors qu’une quarantaine de participants sont attendus pour cette rencontre.

« L’on va également se demander ce qui constitue un bon plan. Et pour nous, il y a plusieurs aspects : le niveau d’ambition, que le plan soit en accord avec la science, qu’il y aussi un plan pour l’exécution et la mise en œuvre avec des budgets, ressources et responsabilités. Et aussi, que tout cela sur le fil conducteur des décisions publiques », ajoute Derek Earl.

Après ces discussions, Derek Earl dit que BizforClimate fera ses propres soumissions au ministère de l’Environnement et du Climat. Avant de rencontrer peut-être le ministre provincial, Mike Moyes. « J’espère qu’on aura ensuite des occasions de parler de vive-voix », confie Derek Earl, récemment nommé Future Champion 2025 par la Chambre de commerce du Manitoba.

Arriver à cet objectif d’ici 2025 va demander « beaucoup de changements », admet Derek Earl. Il temps pour l’action, appuie-t-il. « Les entrepreneurs appuient cette vision. Mais l’on doit passer les étapes vers cette direction. »