Avec des informations de Anaïs NZELOMONA.
La Province a également créé 577 autres postes d’éducateurs et d’éducatrices en deux ans, portant le total à 8 204 postes pour l’exercice en cours, comparativement à 7 627 en 2023-2024.
La ministre de l’Éducation et de l’Apprentissage de la petite enfance, Tracy Schmidt, a rendu hommage au travail des enseignants qui « sont vraiment le cœur de notre système éducatif », a-t-elle dit.
Avoir plus d’enseignants a un réel impact sur les élèves et les classes manitobaines, comme l’a souligné la ministre.
« Plus il y a d’enseignants, plus les classes sont petites. Plus il y a d’enseignants et plus vous bénéficiez de leur attention. Et plus il y a d’enseignants, plus vos enfants ont la possibilité d’être vus, entendus et soutenus en classe. »
Cette embauche de nouveaux enseignants dans la province a également bénéficié à la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).
41 postes d’enseignement et 21 autres postes d’éducateurs et d’éducatrices ont été créés dans la division francophone dans les deux dernières années.
L’’ajout de 20 places au baccalauréat en enseignement de l’Université de Saint-Boniface (USB)et le lancement de stratégies de maintien en poste du personnel enseignant d’expression francophone en collaboration avec la Manitoba Teachers’ Society (MTS) et les Éducatrices et éducateurs francophones du Manitoba (ÉFM) pour appuyer les nouvelles recrues et les personnes instruites à l’étranger ont notamment permis ces résultats pour la DSFM.
« Le travail de collaboration entre la DSFM et le ministère de l’Éducation est la pierre angulaire de la réussite de notre système d’éducation. À cet égard, nous sommes heureux de voir que nous sommes tous les deux parties prenantes de la solution et non pas parties prenantes des problèmes », a commenté Alain Laberge, directeur général de la DSFM.
Le dg de la DSFM a également donné quelques détails sur le profil de ces nouveaux enseignants. Comblent-ils les manques qui peuvent exister dans certaines disciplines?
« Où c’est plus complexe, ça va être dans les matières comme les arts, les arts culinaires, parce qu’on a des gens parfois qui vont travailler avec ce qu’on appelle des fractions de pourcentages. Ça n’intéresse pas toujours quelqu’un d’être à 20 % dans une école, parce que la personne ne fait que de l’art culinaire.
« Mais il y a juste deux cours à donner, mais elle en a besoin de cinq. Alors, il faut la mettre avec une autre école, ça, ça devient un compliqué », explique Alain Laberge qui rappelle que la division donne à ses enseignants de la maternelle à la 8e année des formations pour les outiller.
Par ailleurs la ministre a rappelé que le financement de fonctionnement pour les écoles publiques de la maternelle à la 12e année avait augmenté de 3,4 %, soit 67 millions $, portant l’ensemble du budget de l’Éducation à 1,74 milliard $.

