Avec des informations de Virginie FRERE.
La Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface (CCFSB) tenait ce jeudi sa Soirée Entrepreneur qui rend hommage aux entrepreneurs de la communauté.
L’organisme a donné deux prix cette année : le Prix d’entrepreneur 2025 et le Prix de distinction, qui reconnaît et célèbre une entreprise qui offre activement des services en français.
Le premier a été attribué à Julie Bélanger-Belley pour son entreprise Rebelleyus Consultations RH et le second revient Fatima Thiam pour son entreprise Fa Allure.
Julie Bélanger-Belley voit cette distinction « comme une confirmation de l’impact que la gestion des ressources humaines peut avoir dans la communauté. »
« De voir que c’est reconnu et que finalement la profession en gestion des ressources humaines, qui est rendue quand même la deuxième profession la plus en demande dans le monde, après tout ce qui est intelligence artificielle, technologie, c’est une belle fierté », ajoute-t-elle.
La fierté, c’était aussi le sentiment de Fatima Thiam qui avait également été finaliste du concours de la Fosse aux lions 2024.
Par son travail dans Fa Allure, une entreprise de textile, Fatima Thiam espère inspirer d’autres personnes à entreprendre.
« C’est un honneur en tant qu’immigrante, en tant que femme francophone. J’ai osé créer, bâtir, j’ai essayé de ressortir ce qu’il y a en moi, mes talents pour créer mon entreprise.
« Je sais que beaucoup d’immigrants viennent avec leur background, beaucoup savent coudre, beaucoup savent préparer, beaucoup savent faire beaucoup de choses. Donc, il faut juste oser et essayer de créer quelque chose, de croire en soi, et ça va aller », confie Fatima Thiam.
Même si elle dit avoir « encore une petite entreprise » et faire « avec les moyens du bord », Fatima Thiam « souhaite foncer jusqu’à obtenir ce qu’on veut » pour la suite de son travail.
« On a beaucoup de produits, mais avec la mode, il faut des mannequins, il faut des faire des shootings, il faut des photographes. Ça demande beaucoup de choses », souligne-t-elle.
Comme Fatima Thiam, Julie Bélanger-Belley se veut ambitieuse pour l’année 2026.
« J’ai un autre rêve qui est en lien avec mon entreprise pour 2026 que je me suis promis de livrer. C’est une conférence franco-manitobaine que je veux organiser qui rassemblera tous les gens du marché du travail. C’est quelque chose que j’ai en tête depuis deux ans », annonce-t-elle.



