L’indice de confiance à long terme (12 mois) a connu une hausse significative de 4,2 points pour s’établir à 59,9, note le Baromètre (1). Ce niveau suggère un optimisme modéré pour l’année 2026.

En revanche, l’indice à court terme (trois mois), bien qu’en progression de 2,0 points à 48,6, demeure sous le seuil de 50. Cela reflète une prédominance du pessimisme quant à la performance des entreprises au début de la nouvelle année.

Le Manitoba est classé septième parmi les provinces canadiennes pour son indice de confiance à long terme (55,3). Un résultat supérieur au seuil de 50, mais loin de sa moyenne historique de 62,2.

L’indice sur trois mois (court terme) est de 40,7, donc sous le seuil de 50. La moyenne historique pour cet indice est de 45,1. 

« Les résultats de décembre sont encourageants, mais ils ne racontent pas toute l’histoire. Même si le niveau de confiance se rapproche de sa moyenne historique, plus de la moitié des propriétaires de PME affirment que la demande insuffisante demeure le principal obstacle à leur croissance. C’est un signe évident que l’économie reste fragile à l’aube de 2026 », souligne Simon Gaudreault, économiste en chef et vice-président de la recherche à la FCEI.

En effet, l’insuffisance de la demande est toujours le principal obstacle à la croissance (54 % des PME), l’indicateur se maintenant bien au-dessus des normes historiques.

Par ailleurs, pour un quatrième mois consécutif, les employeurs qui envisagent de réduire leurs effectifs (16 %) sont plus nombreux que ceux qui prévoient d’embaucher (14 %).

Les coûts fiscaux et réglementaires (62 %), les charges salariales (60 %) et les coûts d’assurance (58 %) sont les principales contraintes financières en cette fin d’année, observe la FCEI.

(1) Le sondage a été effectué entre le 2 et le 8 décembre 2025. 355 réponses ont été reçues.