Au moment où les deux alliés historiques sont en froid face aux menaces d’annexion du président américain.

“Je lui ai parlé hier, il n’aurait pas pu être plus sympa et je l’ai félicité”, a déclaré Donald Trump lors d’un conseil des ministres, alors que ses menaces et le conflit commercial qu’il a ouvert contre le Canada ont été au coeur de la campagne pour les législatives chez ce voisin du nord.

Le libéral Mark Carney a ainsi été élu lundi, après une décennie de Justin Trudeau au pouvoir, sur la promesse qu’il serait le mieux à même de faire face au président américain.

Le “président Trump tente de nous briser pour nous posséder”, a-t-il déclaré dans son discours de victoire, réitérant que l'”ancienne relation avec les Etats-Unis était terminée”.

Cet ancien gouverneur de banques centrales va devoir convaincre le tempétueux milliardaire de lever les droits de douane qu’il a imposés au Canada – à l’instar de ceux accolés au reste du monde par Washington, alliés compris.

Donald Trump et Mark Carney avaient annoncé avant l’élection que les deux pays ouvriraient des discussions commerciales dès le mois de mai.

A l’agenda des deux dirigeants, un autre rendez-vous se profile avec le prochain sommet du G7, qui réunira en juin dans l’ouest canadien les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Royaume-Uni et du Japon.

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