C’est désormais chose faite, l’Association des professeurs et professionnels de l’Université de Saint-Boniface (APPUSB) et l’Université de Saint-Boniface ont su s’entendre sur une convention collective.
Les membres de l’APPUSB ont ratifié ce jeudi 25 septembre l’entente trouvée quelques jours plus tôt à la suite de négociations débutées en mai 2024.
L’entente de principe avait notamment permis d’éviter la mise en route d’un mouvement de grève.
À la suite de la ratification, l’USB n’a pas souhaité s’entretenir avec nous à ce propos et indique préférer « tourner la page et passer à d’autres priorités de communication ».
Toutefois, toutes les ententes signées lors de cette ronde de négociations seront disponibles publiquement sur le site internet de l’USB.
Pour rappel, les revendications principales de l’APPUSB concernaient la parité salariale avec leurs pairs anglophones, une réduction de la charge de travail ainsi qu’une revalorisation de la collégialité universitaire.
Dans les grandes lignes, voilà ce que propose l’entente qui a été ratifiée.
« Une réduction de la charge d’enseignement d’un cours par année (soit trois crédits). Une augmentation généralisée de 11,73 % pour l’ensemble du corps professoral. Une transition vers des grilles salariales comparables à celles de l’Université de Winnipeg pour les rangs professoraux à compter de l’année 2025. Ajustements aux marchés en moyenne de 1,7 % pour les rangs professoraux au 1er août 2025. Le total de l’augmentation salariale pour les professeures et professeurs est en moyenne de 13,59 %. »
Et enfin, « salaire supérieur à la parité plus 0,7 % de la DSFM pour les professionnels-enseignants et les professionnels ».
L’offre ne fait mention nulle part de la notion de collégialité et, pour Patrick Noël, président de l’APPUSB, cela reste insuffisant.
À noter que la réduction de la charge de travail concerne les professeurs et pas tous les membres de l’APPUSB.
« Il n’existe malheureusement pas d’entente parfaite », lance Patrick Noël, qui se réjouit tout de même de l’issue du vote.
« La question de la parité salariale était l’une de nos grandes revendications. Il reste des éléments en suspens, mais nous avons en place des mécanismes qui permettent d’aborder ces choses-là avant la prochaine ronde. Nous allons travailler dessus dès maintenant et ne pas attendre 2028. »
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