Avec des informations et des photos de Anaïs NZELOMONA.

Chaque année, le 30 septembre marque la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et la Journée du chandail orange.

Cette journée rend notamment hommage aux enfants autochtones qui ont été perdus dans le système des pensionnats, rappelle le gouvernement canadien.

À Winnipeg, au Manitoba, plusieurs évènements ont eu lieu pour commémorer cette journée.

Marilyn Dykstra, gardienne du savoir au Musée canadien pour les droits de la personne.
Marilyn Dykstra, gardienne du savoir au Musée canadien pour les droits de la personne (MCDP), a tenu un atelier créatif.
Pour cet atelier de crafting, des morceaux de plâtre étaient distribués aux participants et pouvaient être décorés comme ils le souhaitaient. « Cela symbolise le chemin qu’ils emprunteront l’an prochain », dit Marilyn Dykstra. « L’année prochaine, nous inviterons les gens à revenir et à partager leur expérience, leur voyage au cours de l’année. Parce que si nous n’avons pas de plan, nous risquons de nous tromper. C’est donc une façon pour les participants de s’asseoir et de réfléchir », ajoute-t-elle.
L’importance historique nationale de l’ancien pensionnat d’Assiniboia a été commémoré lors d’une cérémonie spéciale au cours de laquelle trois plaques ont été dévoilées à proximité du bâtiment qui abritait autrefois le pensionnat. « Ces plaques commémorent l’histoire tragique de l’ancien pensionnat d’Assiniboia et l’héritage de tous les pensionnats du Canada. Ces vérités douloureuses nous rappellent combien il est important de marcher main dans la main sur le chemin commun de la réconciliation », a notamment déclaré Ben Carr, député de Winnipeg-Centre-Sud, présent pour cette cérémonie.
Tôt le matin du 30 septembre, près de l’ancien pensionnat d’Assiniboia, une cérémonie du calumet a eu lieu.
À Oodena Circle à La Fourche, le monde était présent pour la 5e marche annuelle présentée par l’Organisation des chefs du Sud.
À Oodena Circle à La Fourche, le monde était présent pour la 5e marche annuelle présentée par l’Organisation des chefs du Sud.
Wab Kinew, premier ministre du Manitoba, a partagé quelques mots.
Wab Kinew, premier ministre du Manitoba, a partagé quelques mots. « Cette journée existe parce que nous l’avons portée ensemble. Oui, les élus ont voté pour en faire un jour férié, mais c’est grâce aux survivants, à leur courage, à leur vérité et à vous qui êtes présents aujourd’hui. Leur plus grand enseignement est simple : chaque enfant compte. Répétons-le ensemble : chaque enfant compte. Chaque enfant compte », a-t-il souligné.