À l’image de ce qui peut se faire à Singapour ou au Royaume-Uni, le gouvernement canadien a décidé d’adopter une nouvelle méthode budgétaire.
Cette nouvelle approche repose sur le Cadre de budgétisation des investissements en capital qui distingue les dépenses de fonctionnement courantes des dépenses stimulant les investissements en capital des secteurs public et privé, dit le gouvernement.
Cette nouvelle méthode uniformise le classement des dépenses, y compris les dépenses fiscales, qui contribuent à la formation de capital – appelée ici « investissement en capital » – tout en conservant les catégories préexistantes utilisées dans les budgets et les rapports financiers, signale le Fédéral.
Par ailleurs, la transition vers un cycle budgétaire d’automne commencera par le budget de 2025 qui sera déposé le 4 novembre.
Cela entraîne aussi des changements :
– Les consultations prébudgétaires se dérouleront maintenant en été.
– Le budget sera déposé à l’automne, avant le dépôt du Budget principal des dépenses.
– Le budget sera le principal document financier du gouvernement. Il sera suivi d’une mise à jour économique et budgétaire au printemps au début du nouvel exercice.
« Le monde changement rapidement, le Canada doit s’adapter aussi », a lancé François-Philippe Champagne, ministre des Finances et du Revenu national, avant de lister les bienfaits d’un tel changement.
« L’un des premiers avantages, c’est davantage de clarté pour les parlementaires pour jouer leur rôle et évidemment réviser les dépenses publiques. Deuxième chose, c’est aussi plus de prévisibilité pour les provinces et les territoires, les entreprises mais aussi les organisations qui dépendent de fonds fédéraux pour leur fonctionnement. Et troisièmement, l’opportunité de s’aligner avec la saison de la construction car on sait que l’on doit bâtir beaucoup au Canada. »