Cette Journée pour les intervenants.e.s en jeune enfance n’est pas la première organisée par la FPFM, mais déjà la seconde de l’année.
En effet, l’organisme avait présenté un premier rendez-vous au mois de mars, qui avait réuni environ 170 personnes.
« C’était la première grande conférence pour les intervenants qui travaillent dans le secteur de la Jeune Enfance. Donc, il y avait des coordonnatrices des CRÉEs (Centres de ressources éducatives à l’enfance), il y avait des centres d’apprentissage et il y avait des garderies familiales.
« Ça s’est très bien déroulé, un grand nombre de participants étaient là pour une première ébauche », se souvient Rachelle Friesen, agente de liaison et de développement professionnnel pour la FPFM.
Comme la rencontre de ce vendredi, celle de mars, a permis à ces professionnels d’avoir des occasions de discussions.
« Les gens ont beaucoup apprécié les choix d’atelier et ils ont beaucoup aussi apprécié le réseautage entre eux, entre elles, parce que c’est un moment où tu travailles individuellement dans ton centre, mais là, tu as la chance de réseauter, de jaser, de partager des idées avec d’autres intervenants qui œuvrent dans le même secteur », explique Rachelle Friesen.
La FPFP enrichit d’ailleurs sa formule depuis la première rencontre au mois de mars. Pour ce deuxième rendez-vous, les participants auront le choix entre six ateliers le matin et l’après-midi.
Parmi eux, l’on peut mentionner celui de l’Union nationale métisse de Saint Joseph, qui fera découvrir des jeux traditionnels autochtones pour enfants, transmis de génération en génération au sein des communautés. On peut noter aussi l’atelier Ouvrir les portes du français à toutes les familles, qui met l’accent sur l’accueil des jeunes apprenant·es du français ainsi que de leurs familles.
« Les choix d’ateliers sont basés sur le besoin de tous, des centres, des CRÉEs. Il y a toujours une évaluation ou un sondage d’appréciation qui est fait à la fin de tous nos évènements.
« Donc, on sonde vraiment le terrain pour voir quels sont les besoins, puis l’on trouver les professionnels capables d’offrir les thématiques que l’on veut mettre en avant », indique Rachelle Friesen.
Par ailleurs, des représentants de la Province doivent venir à ce rendez-vous. Pour Rachelle Friesen, leur prèsence est importante car ils peuvent entendre directement les besoins des acteurs et actrices du milieu.
« Ça valorise le domaine du côté du niveau provincial. On a toujours des représentants de la Province qui sont prêts à venir. Il y en a deux qui vont venir faire un petit mot de bienvenue : Sarah Whiteford, sous-ministre adjointe de la Division de l’Apprentissage et de la garde de la petite enfance et René Déquier, sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française.
« Pour ces personnes, c’est bon d’avoir le pouls de comment les choses vont sur le plancher directement », signale Rachelle Friesen.
Environ 140 personnes sont attendues pour cette nouvelle édition de cette journée.
Si les inscriptions sont closes pour cet évènement, la FPFM prévient : d’autres journées pour les intervenants.e.s en jeune enfance s’en viennent.
« L’on a eu une subvention de l’ACUFC (Association des collèges et universités de la francophonie canadienne) pour deux journées jeune enfance pour les prochains trois ans », dit Rachelle Friesen.


