Avec des informations de Anaïs NZELOMONA.
C’est Ginette Lavack, secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones et députée de Saint-Boniface—Saint-Vital, qui a fait cette annonce au nom de Marjorie Michel, ministre de la Santé.
Ce financement doit permettre au gouvernement du Manitoba de recueillir des données sur les compétences linguistiques du personnel de santé actuel et sur les préférences linguistiques des patients.
Aussi, une initiative de santé virtuelle sera lancée afin d’offrir des services de santé en français aux francophones vivant dans des régions rurales ou éloignées, où l’accès à des services de santé bilingues est limité, annonce le gouvernement fédéral.
« Nous croyons que tout le monde mérite des services de santé de grande qualité, peu importe où les gens vivent et quelle langue officielle ils parlent », a souligné Ginette Lavack.
Cette annonce a été faite depuis l’Université de Saint-Boniface (USB).
En septembre dernier, dans le cadre du Programme pour les langues officielles en santé (PLOS), une enveloppe de 5 millions $ sur cinq ans (2023-2028) avait été accordée à l’USB afin de promouvoir l’inscription d’élèves dans les programmes de travail social et en soins infirmiers autorisés et auxiliaires.
« Cela s’inscrit dans la continuité d’un engagement de longue date du gouvernement fédéral. En effet, l’USB reçoit un soutien dans le cadre de ce programme depuis plus de 20 ans », a rappelé Sophie Bouffard, rectrice de l’USB.
« Le montant nous permet d’appuyer principalement quatre programmes de formation : notre baccalauréat en travail, notre baccalauréat en sciences infirmières, notre diplôme en sciences infirmières auxiliaires et notre certificat d’aide en soins de santé », a détaillé Sophie Bouffard.




