Inondation
Les dégâts chez Albert et Doris Combot sont considérables : fenêtres cassées ou encore meubles et matelas jetés par la fenêtre ou détériorés.

Les résidants de Sandpiper à Saint-laurent ont découvert avec colère les actes de vandalisme perpétrés la première fin de semaine d’août dans plusieurs résidences déjà sinistrées par les inondations.

Simon DELACOIX 

C’est avec indignation que la communauté de Sandpiper a constaté le 1er août les dégâts causés par des actes de vandalisme dans plusieurs résidences du chemin Allard, de la Municipalité rurale de Saint-Laurent, déjà gravement touchée par les inondations printanières. À l’heure d’écrire ces lignes, on comptait déjà une demi-douzaine de résidants victimes de vandalisme, et les dégâts sont conséquents.

« Ils ont causé toutes sortes de dégâts, dit Denise Allard, dont le père résidant à Sandpiper, Albert Combot, a été la victime la plus lourdement touchée par les dégradations. Ils ont répandu de la mousse d’extincteur d’incendie partout à l’étage, ils ont massacré le plancher, les meubles, la télévision, le microondes, ils ont mis de la peinture sur le canapé en cuir. lls ont collé les portes des placards, et ils ont même jeté des meubles par la porte du patio directement dans l’eau. » Après un premier sinistre causé par les inondations au printemps dernier, ces nouvelles destructions, ainsi que le vol d’un collier en or, sont difficiles à accepter pour la famille.

« Cela fait mal au coeur, car la maison est très endommagée, alors que mon père venait de se marier en janvier, et qu’il avait passé l’hiver à rénover la maison et à acheter du mobilier neuf », déplore Carmen Combot, la deuxième fille d’Albert Combot.

Les vandales ont profité de la situation et du fait que les maisons avaient été évacuées pour commettre leurs délit. D’autres résidants ont été touchés dans une moindre mesure car ils avaient évacué leurs meubles suite aux inondations.

« Ils sont aussi rentrés chez moi, mais mon appartement était déjà vidé, raconte un autre résidant de Saint-Laurent, Luc Paul Fontaine.

« Mais ils ont tout de même brisé des fenêtres et des portes », ajoute-t-il.

La police est en train d’enquêter pour tenter de retrouver les coupables, et pense avoir à faire à une bande de jeunes dont l’unique but était de vandaliser. Les résidants de SaintLaurent ne veulent pas croire que des jeunes de la commune aient pu réaliser de tels actes, surtout après la mobilisation et l’élan de solidarité qui avaient eu lieu au moment de construire des digues avec des sacs de sable.

Denis Allard se pose aussi des questions, concernant le service de sécurité embauché par la Municipalité pour surveiller la zone. « Les vandales ont du être là pendant un long moment vu l’étendue des dégâts. Pourquoi la sécurité n’a-t-elle rien remarqué? Sont-ils venus du lac? » s’interroge-t-elle.