La Liberté Politique
Niki Ashton.

La députée de Churchill, Niki Ashton, a annoncé le 7 novembre à Montréal qu’elle se lançait dans la course à la chefferie du Nouveau Parti démocratique.

Camille SÉGUY 

La députée néo-démocrate manitobaine de 29 ans, Niki Ashton, était à Montréal le 7 novembre pour annoncer qu’elle se lançait dans la course à la chefferie de son parti. Elle devient ainsi la neuvième candidate en lice pour le poste de chef du Nouveau Parti démocratique (NPD).

« Je vous demande de m’appuyer pour être la prochaine chef du NPD et première ministre du Canada », a-t-elle déclaré. Niki Ashton affirme être capable de « garder nos appuis québécois tout en gagnant des appuis dans l’Ouest, car je viens de l’Ouest mais j’ai travaillé au Québec, donc je comprends bien les deux réalités. Je pourrai engager tout le Canada derrière une politique progressiste face à Stephen Harper ».

Forte compétition

Sauf surprise, les analystes politiques s’accordent à dire cependant qu’elle n’a « presque aucune chance de gagner la course car elle est jeune et son niveau d’appui au sein du parti est faible, estime le politologue Raymond Hébert, notamment face à des gros canons comme Brian Topp ou Thomas Mulcair. Elle est bien connue au Manitoba, mais très peu ailleurs ».

Stratégique

Les deux analystes politiques saluent toutefois sa candidature qui lui permettra de « se faire connaître et augmenter son influence au sein du NPD, affirme Roger Turenne. C’est une très bonne stratégie pour son avenir politique, pour se positionner si jamais le NPD remportait les prochaines élections fédérales ».


La Liberté
9 nov. 2011