L’Entre-temps des Franco-Manitobaines a profité de la journée internationale de la femme, le 8 mars, pour rendre hommage à ses bénévoles actuels et anciens, hommes et femmes, car « sans eux, on ne pourrait pas faire notre travail et aider toutes ces femmes qui se sortent de relations abusives », affirme la directrice générale de l’organisme, Hortense Rabet.

Léo Grouette et Lévis Malo.

Les bénévoles Léo Grouette et Lévis Malo (en photo) s’occupent pour leur part, depuis trois ans, de la rénovation des cinq suites où vivent les femmes et les enfants recueillis par l’Entre-temps. Ils sont aussi les hommes à tout faire. « On refait les planchers, les peintures, les portes, on déneige, on fait l’électricité et la plomberie, on répare le chauffage, énumère Léo Grouette. Il y a beaucoup à faire mais c’est important pour moi d’aider car je suis touché par ces enfants et ces femmes qui sont dans une situation déprimante. »

Pour sa part, Lévis Malo confie qu’étant en charge avec sa femme du mouvement Pro-vie à la paroisse des Saints-Martyrs-canadiens, « l’Entre-temps est pour moi une extension du mouvement pro-vie, car ça me donne la chance d’aider ces femmes en détresse, de leur redonner une vie ».

Alix SimardLévis Malo et Léo Grouette ne pourraient toutefois pas œuvrer autant sans l’aide du bénévole octogénaire, Alix Simard (en médaillon), qui leur fournit tout le matériel de rénovation. « J’ai beaucoup d’amis dans la construction car j’ai travaillé dans ce domaine pendant 40 ans, explique-t-il. Alors chaque fois que Léo et Lévis ont besoin de quelque chose pour l’Entre-temps, je profite de mes connaissances pour essayer de leur trouver. »

Depuis sa création en 1993, l’Entre-temps des Franco-Manitobaines est venu en aide à 145 femmes victimes de violences conjugales, ainsi que leurs 199 enfants.