Exclusivement réservée aux étudiants des universités, l’application mobile Oohlala attire progressivement de nouveaux adhérents au sein de l’Université de Saint-Boniface.

 

LA LIBERTÉ - PRESSE CANADA

Nicolas Audette, président du Conseil d’administration (CA) de l’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface (AEUSB).

Outil imaginé pour faciliter la communication entre les étudiants des universités, l’application mobile Oohlala commence peu à peu à se répandre parmi la population estudiantine de l’Université de Saint-Boniface (USB).

Disponible depuis la rentrée scolaire, une petite centaine de jeunes inscrits à l’USB l’utilisent aujourd’hui, soit 10 % de la population estudiantine. « Mais il faut garder à l’esprit que les étudiants ne possèdent pas tous un téléphone intelligent, note le président du Conseil d’administration (CA) de l’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface (AEUSB), Nicolas Audette. Or, ces appareils sont les seuls à avoir accès à cette fonctionnalité, dans le sens où l’application n’est pas utilisable à partir d’un ordinateur. »

À portée de main

Pour bien comprendre de quoi il s’agit, Oohlala est une application de téléphone que les étudiants peuvent télécharger à partir dudit appareil mobile. Notons cependant que celle-ci est accessible aux étudiants appartenant à l’une des universités membres de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ) et que, pour y avoir accès, ils doivent ouvrir un compte d’utilisateur à partir de leur adresse électronique universitaire.

« Il nous a semblé intéressant de proposer cet outil aux étudiants de l’USB, renseigne Nicolas Audette parce que, d’une part, il ne nous coûte rien et, d’autre part, il permet de promouvoir efficacement les évènements de l’Université. Et puis, il peut aussi contribuer à renforcer les liens dans la communauté. »

Un échange privilégié

Comme l’indique Nicolas Audette, Oohlala offre plusieurs fonctionnalités qui s’apparentent à celles proposées par le réseau social Facebook. « Il est possible d’échanger uniquement avec sa propre communauté universitaire, ou avec l’ensemble des universités du réseau, détaille-t-il.

« Une page principale permet à chacun de partager avec le groupe toutes sortes d’informations, continue-t-il. On trouve une liste de tous les évènements organisés par l’établissement universitaire, et qui donne l’opportunité aux jeunes de dire s’ils vont y participer ou non, ainsi qu’un système de chat qui permet d’envoyer et de répondre à des messages. »

Enfin, l’application permet de mettre en lumière tous les clubs et associations qui existent au sein de l’université et de communiquer aux étudiants tous les détails à leur sujet, dont les informations pratiques pour pouvoir les rejoindre.

L’attrait pour le jeu

Afin de faire connaître l’application aux étudiants, l’USB avait, en octobre dernier, proposé un jeu aux étudiants. « Il s’agissait pour ces derniers de télécharger l’application, de s’y connecter et, ensuite, de participer à une chasse au trésor virtuelle, raconte Nicolas Audette. Une centaine de jeunes ont installé Oohlala sur leur mobile et, parmi eux, le quart a participé au jeu. »

L’évènement terminé, certains étudiants ont gardé le logiciel applicatif installé sur leur téléphone tandis que d’autres l’ont supprimé. « En tant qu’administrateur, j’ai accès à quelques outils d’analyses et de statistiques quant à l’utilisation de l’application, révèle le président du CA de l’AEUSB. Je peux donc constater que le taux de fréquentation varie constamment. Mais il est en constante progression et cela devrait continuer dans ce sens. »

 

Par Angelika ZAPSZALKA