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Propos choquants

Madame la rédactrice,

Je lis habituellement l’éditorial de La Liberté; or celui de l’édition du 27 février au 5 mars m’a beaucoup choquée. La première partie est une série de commentaires cyniques et irrespectueux au sujet de l’Église catholique. Et comment cette première partie, qui ridiculise l’Église, est-elle apparentée à la deuxième partie de l’éditorial? Soit dit en passant, cette deuxième partie contient elle aussi des commentaires cyniques.

C’est une chose de constater l’aspect bien humain de l’Église et de vouloir que certaines pratiques changent, c’en est une autre que de prendre avantage d’une chronique éditorialiste pour étaler ses préjugés et ses partis pris mesquins. Les opinions bien personnelles de M. Dubé sont déjà connues dans la communauté. Il a droit à ses idées, mais il dépasse les bornes quand il se met à les étaler éhontément dans un éditorial.

Il me semble que le but d’un éditorial est de nous éclairer, nous faire connaitre plus d’un côté d’une chose sans, toutefois, délibérément engendrer de l’aversion envers qui ou quoi que ce soit.

On aurait pu se passer des commentaires malveillants de M. Dubé. Et puis, si je ne m’abuse, M. Dubé habite en Suisse depuis plusieurs années; alors, pourquoi lui a-t-on confié l’éditorial de notre journal manitobain?

Quant à la caricature de Cayouche dans cette même édition, je la trouve grossière et inconvenante.

J’aime La Liberté et, en général, je la trouve intéressante et à propos. Merci à la directrice, aux journalistes et à ceux et celles qui font du travail dans l’ombre.

Gilberte Proteau | Saint-Boniface (Manitoba) | Le 13 mars 2013

 

Au service de ma communauté

Madame la rédactrice,

Depuis bientôt cinq ans, j’ai l’immense privilège de servir la communauté francophone canadienne la plus dynamique; celle qui rayonne de Saint-Boniface! Nous venons de passer ensemble dix jours formidables avec le Festival du Voyageur. Ce fut un grand succès et c’est la preuve que notre communauté francophone et métisse est forte et vibrante : une véritable richesse pour le Manitoba!

Je retire une immense satisfaction d’être au service de tous les citoyens de ma circonscription et mon engagement et ma loyauté à cet égard sont sans doute et sans question.

Je me dévoue corps et âme pour toute la communauté et je suis fière de constater le résultat concret de mes efforts et l’appui de notre gouvernement fédéral conservateur. Contrairement à certaines prétentions, les gens me disent sur le terrain à quel point ils apprécient ma présence parmi ceux aux évènements locaux. Je suis fière de donner à notre communauté les moyens de ses ambitions.

Depuis mon élection en 2008 j’ai réussi à aller chercher au-delà de 17 000 000 $ du gouvernement fédéral pour les organismes francophones ici à Saint-Boniface. Par exemple :

  •  3 100 000 $ pour la construction de la nouvelle aile à l’Université de Saint-Boniface;
  • 1 294 500 $ pour le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM);
  • 930 000 $ pour Canadians Parents for French • 660 000 $ pour Radio commu­nau­taire du Manitoba;
  • 999 999 $ pour le Centre culturel franco-manitobain (CCFM);
  • 1 071 000 $ pour la fédération des parents du Manitoba.
  • Et j’en passe.

En plus, c’est le gouvernement conservateur qui a donné plus de 853 335 $ pour la construction du nouveau théâtre pour le Cercle Molière. Il y a quelques jours, j’ai fait deux nouvelles annonces : des nouveaux fonds pour le Team Stop Jeunesse fondé par le Père Ronald Leger et un appui financier pour rénover le Fort Gibraltar du Festival du Voyageur. Ces projets auront un impact durable sur la vitalité de notre collectivité.

Depuis déjà cinq ans, je suis fière d’avoir travaillé avec tous les gens de notre communauté pour assurer l’épanouissement de notre milieu francophone, de notre langue, de notre culture et des services en français au Manitoba. J’ai la ferme intention de poursuivre ce travail dans une atmosphère de confiance, de bonne foi et de partenariat pour offrir à une nouvelle génération un avenir formidable.

En conclusion, je me demande ce que Mme Maheu a pu bien faire pour mériter cette attaque virulente d’un homme qui passe jugement sans jamais parler avec ses victimes. Selon moi, elle ne méritait pas vos reproches sanglants. De ma part, ce qui ne me tue pas me rend plus forte.

Votre dévouée, Shelly Glover | Députée de Saint-Boniface Le 11 mars 2013

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Cour Suprême -prière en français

Madame la rédactrice,
Chers amis

Louis Riel et la Déclaration de la Cour Suprême.

Aujourd’hui, le 9 mars 2013, les Métis du Manitoba se rassemblent au cimetière de la Cathédrale de Saint-Boniface, autour de la pierre tombale de Louis Riel, le plus grand Manitobain de tous les temps, pour célébrer la déclaration de la Cour Suprême du Canada en faveur des Métis, tenue hier, le 8 mars à Ottawa.

Nous remercions Dieu notre Père de nous avoir donné Louis Riel et pour le rôle qu’il a joué dans nos vies et qu’il continue à jouer encore jusqu’à nos jours.

Nous sommes reconnaissants à Dieu notre Père de nous avoir donné Louis Riel dont la vision politique, légale et culturelle a façonné et continue de façonner la vie des Métis dans nos terres ancestrales au Manitoba.

Nous remercions Dieu notre Père de nous avoir donné Louis Riel dont la vision spirituelle nous fait comprendre que nous sommes tous frères et soeurs de différentes nationalités, langues et religions, travaillant ensemble, toujours pour le bien commun.

Dieu notre Père, bénissez tous les Métis, présents et passés qui ont travaillé, inlassablement, avec convictions ardentes et tenaces, souvent à l’encontre d’obstacles pénibles et difficiles, pour faire déboucher cette déclaration de la Cour Suprême en faveur des Métis.

Dieu notre Père, les Métis du Manitoba sont débordants de joie et de fierté aujourd’hui. Nous avons attendu longtemps pour cette journée! Mais aujourd’hui, nous ressentons au plus profond de nous-mêmes que nous sommes maintenant un peuple rajeuni, un peuple régénéré, et oui, un peuple libéré!

À la lumière de ces évènements historiques, Louis Riel va toujours demeurer l’origine et la source de la vision politique, culturelle et spirituelle des Métis du Manitoba.

Nous sommes convaincus que si nous continuons à garder la vision de Louis Riel présente et active dans nos vies et dans nos coeurs, le peuple Métis continuera à grandir et à marcher de l’avant vers des cimes dont nous ne constatons pas encore les bienfaits. Les terres que Riel a cherché à préserver pour nous les Métis du Manitoba demeureront toujours la pierre d’angle de notre identité collective. La Déclaration de la Cour Suprême du Canada a prouvé que Louis Riel avait raison.

Nous vous remercions, Dieu notre Père, de nous avoir accompagné durant tout ce temps.
Sincèrement

Père Guy Lavallée OMI (Tchi-Pére) | Saint-Boniface (Manitoba) | Le 9 mars 2013

 

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Un rappel de faits

Lettre à Jean-Pierre Dubé,
Dans votre éditorial « Le fédéral cible? » permettez-moi de vous rappeler les faits : L’Université de Saint- Boniface (USB) a manqué d’éthique et a fait preuve d`un très mauvais jugement. Des personnes compétentes au sein du conseil d’administration d’une grande université doivent surement être capables de verser 250 $ pour supporter un Parti politique de leur choix sans se faire rembourser.

Raymond Hébert a pourtant bien expliqué le problème et je cite : « S’il demeure un fier professeur émérite et donateur de l’USB, le politologue Raymond Hébert se dit toutefois « troublé » par cette affaire. La Loi est très clairement formulée. L’USB ne devrait-elle pas avoir les ressources pour mieux connaître les lois? ». De plus, ajoute-t-il, « Ça me trouble, car la grande majorité des donateurs, même s’ils n’affectent pas leur don à la recherche ou aux bourses, s’attendent quand même à ce qu’il serve pour des causes universitaires, et non politiques! »

On a rapporté que des 22 contributions remboursées par l’USB pour un total de plus de 3 500 $, 16 étaient reliés à des évènements politiques du Nouveau Parti démocratique du Manitoba, cinq des évènements du Parti libéral du Canada, et une seule était en lien avec un évènement du Parti conservateur du Canada.

« Ce favoritisme est aussi troublant, déplore Raymond Hébert. L’USB devrait avoir des politiques plus claires à ce niveau. Et le personnel, comme l’institution, devrait surtout faire preuve de plus de bon sens. »

Léo Robert assure cependant que l’USB continuera à encourager la participation de son personnel à des activités politiques. « On ne les remboursera plus, mais c’est quand même important de donner de la visibilité à l’USB lors de ces évènements, car on y rencontre des gens influents et décideurs », a-t-il affirmé.

Bien dit, même si un peu tard.

Dans votre éditorial monsieur Dubé vous mélangez …les actions illégales de l’USB avec une critique d’un acte de principe de Liza Maheu en même temps que vous supportez les deux derniers députés libéraux fédéraux en plus de donner une critique négative sur l’excellente députée conservatrice Shelly Glover.

Votre raisonnement est tout croche : vous supportez des gestes qui sont illégaux et les Libéraux et vous vous objectez aux questions de principe et aux Conservateurs.

Léo Duguay | Ottawa (Ontario) | Le 3 mars 201

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Réaction à l’éditorial : Le Fédéral cible?

Madame la rédactrice,

En prenant connaissance de l’éditorial de l’édition de La Liberté du 20 au 26 février 2013, Le fédéral cible?, j’ai constaté que vous aviez fait un bilan peu élogieux du mandat de la députée de Saint-Boniface. Comme vous le savez, au fédéral, il existe 30 circonscriptions hors Québec où le vote des francophones peut exercer de l’influence sur les résultats électoraux. Dans les circonstances, Saint-Boniface joue un rôle de baromètre et la performance de la personne qui représente les électeurs compte pour beaucoup.

Dans cette logique, il serait normal de comparer le bilan des réalisations de la députée fédérale Shelly Glover avec celui de ses prédécesseurs. À votre grande surprise, vous feriez le constat que la députée de Saint-Boniface performe avec enthousiasme et loyauté à l’image de ses prédécesseurs. Dans bien des instances, son rayonnement va au-delà du ciel bleu et de la partisanerie séculaire que vous lui attribuez. De plus, les accomplissements de notre infatigable députée vont au-delà des frontières de la capitale de la francophonie. Elle nous aide dans de nombreux dossiers qui touchent à la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire. À titre d’exemple, dans le cadre des projets de Chantiers Canada, il y a eu pas moins de 16 projets d’infrastructure majeurs dans nos municipalités bilingues. De plus, il ne faut pas oublier le magnifique pavillon Marcel-A-Desautels à l’Université de Saint-Boniface et le théâtre du Cercle Molière pour en nommer quelques-uns. Voilà un bilan très positif malgré une conjoncture économique peu favorable et face aux nombreuses contraintes du redressement stratégique de l’économie. De pouvoir naviguer dans de pareilles circonstances exige que nous soyons bien représentés et il faut éviter de faire trop de vagues et de saper dans l’énergie que déploient nos élus de peine et misères. Il est légitime de les critiquer par rapport à l’idéologie, mais soyons justes et honnêtes pour le bilan de leurs réalisations.

Le leadership d’action qu’à mené la députée de Saint-Boniface mérite d’être souligné et il est important de reconnaître que derrière la façade de la partisanerie, réside une personne très engagée et résolue à répondre aux besoins, attentes et aspirations des francophones de sa région.

Un bilan de ses réalisations met en évidence que comme dans la région de la Montagne, le souffle va dans la bonne direction.

Veuillez agréer, madame, l’expression de nos meilleurs sentiments.

Paul Grenier | Saint-Léon (Manitoba) | Le 6 mars 2013

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