Par Daniel BAHUAULT

 

Paul Cargnello.
Paul Cargnello.

Qu’ils soient Montréalais, Franco-Manitobains, Fransaskois ou anglophones, les musiciens qui se présentent, cet été, sur la scène du Jardin de sculptures, à Saint-Boniface, comptent enjoliver la saison estivale.

 

Les rythmes de nombreux musiciens francophones et anglophones rayonneront durant toute la saison estivale, au Jardin de sculptures de la Maison des artistes visuels francophones, grâce aux Mercredis en musique.

Une nouveauté organisée par le Festival du Voyageur, les Mercredis en musique se veulent avant tout une occasion pour le public de sortir, sur l’heure du midi, pour profiter du beau temps et apprécier une différente prestation musicale chaque semaine.

« L’idée mijotait depuis quelque temps au Festival du Voyageur, indique le directeur artistique des Mercredis en musique, Julien Desaulniers. Cela fait déjà plusieurs années que les Bonifaciens ont pu constater l’attrait, et le succès, des prestations en plein air qui ont lieu dans le Quartier de la bourse de Winnipeg, ou encore à La Fourche. Pourquoi donc ne pas rehausser la visibilité de Saint-Boniface, et faire venir les piétons chez nous? »

Ainsi, depuis le 3 juillet, et jusqu’au 28 août, des musiciens d’ici et d’ailleurs se présentent au Jardin de sculptures, situé sur le boulevard Provencher.

« J’ai hâte de me retrouver à Saint-Boniface, indique le Montréalais, Paul Cargnello, qui sera au rendez-vous le 17 juillet prochain. J’ai joué au Festival du Voyageur, mais pas l’été, en plein air. Ce sera intéressant de voir combien de gens assisteront au spectacle. Il y en aura-t-il 20 ou 200? On ne sait jamais dans de telles circonstances, étant donné que tout dépend du temps qu’il fera et combien achalandé sera le boulevard. Et c’est ça qui rend le tout attrayant, puisqu’il faut s’adapter au public. »

Quant à son spectacle en tant que tel, Paul Cargnello promet des chansons engagées, offertes dans une ambiance plutôt intime. « C’est ce que j’appelle le format Billy Bragg, lance-t-il. Tout comme le célèbre auteur-compositeur-interprète militant, je serai en solo sur scène, armé d’une guitare sèche ou d’une guitare électrique. Et la prestation sera plutôt éclectique. On entendra un mélange de reggae, de folk, de blues et même d’un peu de punk.

« Ces styles reflètent le fait que je suis un artiste politisé, poursuit-il. Je suis très inspiré par le mouvement féministe et la lutte pour les droits autochtones. C’est sûr que j’espère que les gens trouveront ma musique accrochante, mais j’aimerais aussi qu’ils soient saisis par les textes. Chose certaine, le format plein air se prête à merveille pour ce genre de prestation! »