Par Daniel BAHUAUD

Pour la nouvelle gérante de la paroisse de la Cathédrale, Pascale Dalcq, voir au renouvellement d’une église, c’est voir au renouvellement de nos relations humaines, et spirituelles.

Pascale Dalcq - LA LIBERTÉ
Pascale Dalcq.

Dans le but de réaliser sa vision pour le renouvellement de l’église et de son terrain, ainsi que de sa programmation religieuse, culturelle et patrimoniale, la Cathédrale de Saint-Boniface s’est dotée d’une nouvelle gérante de la paroisse et des cimetières, en la personne de Pascale Dalcq.

Embauchée le 15 juillet dernier, Pascal Dalcq est bien connue dans la paroisse de la Cathédrale pour la gestion qu’elle entreprend déjà des trois cimetières, et pour avoir été une adjointe administrative. La francophone se dit prête à assumer ses nouvelles fonctions, et à relever les nombreux défis associés à une paroisse en plein essor.

« En plus de continuer la gestion des trois cimetières, je vais gérer les volets qui accompagnent la nouvelle vision paroissiale, explique Pascale Dalcq. Entre autres, il faudra voir à l’emploi des salles de conférence, coordonner les concerts, spectacles et autres activités culturelles qui seront organisées à la Cathédrale, et voir aussi à l’amélioration de l’accueil des touristes qui se rendent sur les lieux. Bien entendu, il faudra également voir aux activités qui entoureront le 200e anniversaire de la paroisse de la Cathédrale, en 2018.

« C’est un challenge que je me sent prête à assumer, vu les cinq années que j’ai passées à la gestion des foyers pour l’Arche, poursuit-elle. Or, je ne serai pas seule. Mener à bien ces dossiers est un travail d’équipe. C’est à la fois rassurant et stimulant de pouvoir œuvrer avec une équipe administrative solide, et les nombreux comités paroissiaux qui explorent les différents projets que nous pourront créer pour mieux réaliser notre vision. »

On se rappellera que Mgr LeGatt et les paroissiens comptent faire de la Cathédrale un endroit accueillant pour tous, qu’ils soient fidèles catholiques ou autres.

« En visite à la Cathédrale, l’histoire et la vie courante de la paroisse et du diocèse doit être manifestée aux gens, indique Mgr LeGatt. Le réaménagement de l’édifice permettra d’organiser de grandes rencontres diocésaines et des concerts et autres évènements artistiques de nature religieuse.

« Outre ces considérations purement catholiques, la Cathédrale est aussi un lieu de rassemblement communautaire au cœur de la ville de Winnipeg, poursuit-il. Vu son caractère spécifique comme lieu de culte, elle peut devenir un endroit où se vivront des rencontres œcuméniques, ainsi que des rassemblements qui parlent de la paix, de la réconciliation et de la compassion – les grandes valeurs humaines tenues par tous, peu importe leur croyance. »

Selon Pascale Dalcq, de tels objectifs cadrent étroitement avec sa formation en pastorale, obtenue entre 1997 et 2000. « Dans toutes ses situations de rencontre, le potentiel de toucher les gens, et de les aider à prendre et à reprendre contact avec leur humanité et leur spiritualité, est énorme, souligne-t-elle. Sur ce plan, mes nouvelles fonctions ont une composante profondément relationnelle et pastorale. D’où mon désir de me mettre tout de suite à l’œuvre! »