À vous la parole
La Liberté – septembre 2013
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Lettre ouverte
L’honorable monsieur le Premier ministre Greg Selinger,
Nous venons, par la présente, vous faire part de nos inquiétudes en rapport avec la pénurie de médecins de famille pouvant offrir des services en français à Winnipeg. Nous connaissons personnellement, depuis longtemps, du mal à se prévaloir de ce service espéré. Il va de même pour nos enfants et nos petits-enfants. Nous constatons que le nombre de francophones et de francophiles augmente dans notre région et nous souhaitons que la situation puisse s’améliorer dans les plus brefs délais. Nous suivons, par le truchement de La Liberté, les démarches et les défis du médecin Marc Fréchette afin d’établir une clinique multidisciplinaire francophone à Saint-Boniface. Nous appuyons fortement cette vision et nous vous encourageons à faire le nécessaire pour assurer sa réussite. Nous croyons que cette initiative constituera une importante étape dans le but de remédier à un besoin grandissant.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, nos sentiments les plus respectueux,
Jacques Dorge et Colette Sabourin Dorge Saint-Boniface (Manitoba) Le 16 septembre 2013
Concours d’écriture
Madame la rédactrice, Dans la dernière édition de La liberté, j’ai lu avec grand intérêt les textes soumis au concours d’écriture de la Maison Gabrielle-Roy. Cette lecture me permit de revivre un peu une magnifique expérience alors que j’étais étudiant au Collège de Saint-Boniface de 1955 à 1959. J’étais membre de l’association des JFM, les Jeunes Franco-Manitobains. À cette époque, le journal La Liberté et le Patriote offrait de l’espace dans ses pages au CSB qui avait une chronique hebdomadaire, Le Coin du Collège. Chaque année, les JFM profitaient de cet espace pour promouvoir un concours d’écriture ouvert aux étudiants du secondaire. Un comité de lecture était formé pour lire les manuscrits soumis et choisir les lauréats selon les groupes d’âge. Les gagnants recevaient des livres comme prix. Les JFM finançaient leurs activités en faisant une collecte mensuelle auprès de tous les étudiants du collège. Si je me souviens bien, les filles participaient en plus grand nombre que les garçons. Nous avons souvent été surpris par la quantité et la qualité des textes soumis. Nous avions toujours hâte d’une année à l’autre de lancer le concours et surtout lire les textes soumis. Je ne sais pas si nous avons permis à des talents d’écrivain d’éclore mais pour nous c’était une belle initiative de jeunes pour aider des plus jeunes.
Maurice Potvin Montréal, QC Le 17 septembre 2013