Justin Trudeau.
Justin Trudeau.

En visite au Manitoba, le chef du Parti libéral fédéral, Justin Trudeau, fait part de sa vision d’avenir pour son parti, et du rôle du gouvernement dans l’établissement d’une culture politique plus ouverte.

Le chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, était au Manitoba, le 25 septembre dernier, pour rencontrer les partisans libéraux et assister aux premières séances de nomination de candidats du Parti libéral du Canada (PLC) en vue des prochaines élections fédérales. La Liberté s’est entretenue avec le politicien québécois sur le rôle qu’il envisage pour le PLC au Manitoba, et au pays.

 

Dans la circonscription de Provencher

Terry Hayward a été élu candidat par acclamation pour le Parti libéral du Canada dans la circonscription de Provencher, le 25 septembre dernier à Lorette, en la présence du chef national, Justin Trudeau.

Le résidant d’Anola, en l’occurrence président sortant de l’Association libérale de Provencher, se dit prêt à affronter le candidat conservateur, Ted Falk, dans la circonscription de l’ancien ministre conservateur de la Justice, Vic Toews qui, on se le rappellera, a soumis sa démission le 9 juillet dernier.

« Lors de mes années dans la fonction publique, j’étais forcément apolitique, remarque-t-il. Or, depuis l’élection générale de 2008, je suis énormément frustré par les politiques et les priorités du gouvernement Harper, qui ne sont pas les miennes. Il doit y avoir un moyen de diriger sainement un pays sans oublier les besoins de nos communautés et de nos citoyens.

« Je ne suis pas seul à être de cet avis, poursuit-il. Je parcours la circonscription, et je constate énormément de frustration chez les électeurs. Je crois qu’il est important de les écouter, pour ensuite proposer des politiques ouvertes et équitables. »

Originaire de Brandon, Terry Hayward habite dans Provencher depuis plus de 20 ans. Le francophile a évolué dans la fonction publique pendant 35 ans, d’abord pour Agriculture Canada et ensuite en tant que membre du corps diplomatique canadien. Il a notamment travaillé deux ans à l’ambassade du Canada à Washington, aux États-Unis, et trois ans au haut-commissariat du Canada, à Wellington, en Nouvelle-Zélande.

Étant donné la démission de Vic Toews, une élection partielle doit avoir lieu dans la circonscription avant le 11 janvier prochain.

« J’estime que Provencher ira aux urnes avant cela, bien qu’aucune date n’ait été choisie par Élections Canada, mentionne le directeur exécutif du Parti libéral du Canada au Manitoba, David Johnson. Quant à la circonscription de Brandon-Souris, nous élirons un candidat d’ici une semaine ou deux, parce qu’une élection partielle doit également être tenue. »

À l’exception des nominations dans les comtés où une élection partielle est prévue, le Parti libéral a déclaré un moratoire sur les assemblées de nomination de candidats, et ce jusqu’en février 2014.

Par Daniel BAHAUD