À vous la parole
La Liberté – juillet 2014

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Nous retenons notre don

Madame la rédactrice,

Merci Gabriel Forest, pour les faits historiques entourant l’emplacement de la statue de Georges Forest. Merci aussi, des clarifications de Léo Dufault et de Claude Forest.

Je suis entièrement d’accord. Il ne faut pas installer une statue pour dire « Bon c’est fait, passons à autres choses! »

Elle doit être installée au pied de l’esplanade Riel, pour les raisons mentionnées dans la lettre de Gabriel.

Moi, des membres de la famille Forest et de l’association des Forest d’Amérique, retenons notre don. Désolée, on ne peut pas contribuer pour la statue dans le parc Provencher.

En attendant, la sage décision de l’installer ici, Je demeure, bien à vous

 Nicole Forest Lavergne | Saint-Pierre-Jolys (Manitoba) | Le 25 juin 2014

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Cœur et tête à l’unisson

Madame la rédactrice,

Pour l’avoir entendu s’exprimer clairement et avec compétence à plusieurs reprises à CKSB, à l’instant où j’ai entendu que Robert-Falcon Ouellette se présentait à la mairie de Winnipeg, mon vote lui était acquis. C’était l’un de ces bons moments dont tout humain est friand, lorsque la tête et le coeur vibrent à l’unisson.

Pour avoir vécu de près la terrible crise linguistique de 1983, il n’était pas possible de douter que des gens adeptes de la Bête dominatrice n’en profitent pour manifester leur opposition à pareille candidature. Car si le Manitoba va beaucoup mieux qu’il y a 30 ans, 60 ans ou 120 ans, il n’est hélas pas encore guéri.

Au récent et sympathique pique-nique annuel de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba, j’ai appris de la bouche même du candidat Ouellette qu’il était membre de cette irremplaçable organisation. Tous les adhérents de l’Union nationale métisse savent très bien que le Manitoba a été fondé en 1870 contre la volonté de la Bête dominatrice, qui s’est efforcée d’étouffer les Autochtones, les Métis, puis les Canadiens français, à la première occasion.

J’ai été honoré de serrer la main de Robert-Falcon Ouellette, homme éclairé et courageux. Je salue aussi les propos positifs de Richard Loiselle et de William Caithness, cités par Daniel Bahuaud dans La Liberté du 2 au 8 juillet 2014.

Bernard Bocquel | Saint-Boniface | Le 3 juillet 2014

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Des coupes moralement répréhensibles

Madame la rédactrice,

Le Canada est depuis longtemps un refuge pour celles et ceux qui veulent se protéger contre la violence et la persécution sévissant dans des zones de conflit dans le monde, mais notre réputation de lieu de compassion a été mise à mal par la décision du gouvernement conservateur de refuser d’accorder l’accès aux soins de santé aux demandeurs du statut de réfugié.

Depuis 1957, le gouvernement fédéral offre une protection en matière de santé aux réfugiés arrivant au Canada, et dont un grand nombre compte parmi les personnes les plus vulnérables au monde. Il y a deux ans, le ministre Jason Kenney a mis fin à ce geste de compassion, en contraignant les médecins à refuser de protéger certaines des personnes qui en auraient eu le plus besoin.

Le tribut humain est très lourd.

Les réfugiés, dont la plupart obtiendront le statut de résidents canadiens, qui n’ont pas accès aux soins de santé, vont en règle générale attendre que leur état s’aggrave avant de se faire soigner. Cela donne lieu à des problèmes de santé non diagnostiqués ou non traités, à des complications médicales plus graves et à des coûts plus élevés pour le système de soins de santé quand ils finissent par se rendre aux urgences pour se faire soigner.

Ces coûts sont transférés aux gouvernements provinciaux déjà à court d’argent et réorientent les soins vers les salles d’urgence, qui constituent le moyen le plus onéreux de prodiguer des soins de santé. Mais le pire de tout, le fait de refuser l’accès aux premiers soins occasionne des souffrances qui peuvent être évitées pour les personnes les plus vulnérables.

Les conséquences sur les grossesses sont particulièrement désolantes. Dans de nombreux cas, des nouveau-nés réfugiés naissent prématurément, ont un retard de développement, et souffrent de problèmes neurologiques et d’autres complications parce que leur mère n’a pas pu obtenir de soins prénataux. Ces nouveau-nés, qui sont Canadiens de naissance, finiront par coûter beaucoup plus cher à notre système de soins de santé et à notre système d’éducation.

Ce n’est pas étonnant que presque tous les organismes médicaux au Canada aient été outrés de ces compressions et que le milieu médical a organisé des rassemblements annuels contre ces coupes depuis leur annonce.

La Cour fédérale a récemment convenu d’invalider ces coupes qui « mettent en danger la vie [des demandeurs du statut de réfugié], et perpétue les stéréotypes selon lesquels ils sont des fraudeurs, que leur demande de statut de réfugié sont fausses. Cela nuit à leur dignité et contribue à jouer en leur défaveur » [traduction].

Les coupes dans les soins de santé aux réfugiés ont toujours été moralement répréhensibles, en plus de ne pas tenir compte des répercussions financières à long terme.

Les conservateurs doivent renoncer à faire appel de la décision de la Cour fédérale et revenir sur ces coupes.

Cordialement,

Hedy Fry, députée | Porte-parole du Parti libéral du Canada en matière de santé

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Bon anniversaire

Madame la rédactrice,

Au nom de la Ville de Winnipeg, permettez-moi de souhaiter un bon 20e anniversaire à la Compagnie de La Vérendrye.

Nous apprécions votre mission d’enrichir notre communauté avec ces belles histoires de l’Amérique française.

Saint-Boniface est une communauté enracinée dans l’histoire et remplie de culture et nous sommes fiers d’avoir parmi nous la seule compagnie militaire francophone dans l’Ouest canadien.

Je souhaite à la Compagnie de La Vérendrye 20 autres années de succès!

Vous donnez vie à l’histoire!

Daniel Vandal| Conseiller municipal – Quartier de Saint-Boniface | Le 10 juillet 2014

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