À vous la parole
La Liberté – févier 2015

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« Some FM Youth »

Madame la rédactrice,

Je viens vous faire part de quelques remarques après avoir visionné le film « FM Youth ».

Je félicite les comédiens pour leur talent… mais je ne peux passer sous silence les points suivants :

1)        Je n’ai pas apprécié le cynisme envers Gabrielle Roy et Louis Riel!

2)        Pourquoi ne pas laisser place à l’imagination? (c.à.d. la scène dans la chambre de bain) Moi, j’aime faire travailler mon imagination!

3)        Vous avez démontré un vocabulaire extrêmement limité….. un peu trop de « F… »

J’espère sincèrement, et j’espère sans naïveté, qu’attribuer l’atmosphère du film aux « FM Youth » est injuste. Le titre du film aurait dû être « Some FM Youth »!

Bien à vous

Gabriel Lemoine | Sainte-Anne (Manitoba) | Le 26 janvier 2015

 

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Question de représentation

Madame la rédactrice,

En réaction à l’article paru dans La Liberté du 21 janvier intitulé « L’AEUSB divisée sur l’homosexualité », j’aimerais faire part de mon avis. Je suis étudiante à l’USB, quoique je ne suis pas de la démographie majoritaire. Une personne qui ne peut même pas tolérer l’inclusion et la diversité ne peut pas me représenter à l’Association des étudiants.

On a de l’éducation et de la sensibilisation à faire!

Suzie Lemoine | Winnipeg (Manitoba) | Le 29 janvier 2015

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Service Canada reste ouvert

Madame la rédactrice,

En tant que députée de Saint-Boniface et ministre responsable des Langues officielles, je reconnais l’importance sociale, culturelle et économique des communautés de langue officielle au Canada.

Cet automne, nous avons appris que Service Canada planifiait de fermer le Centre de services bilingues sur la rue Des Meurons en raison d’une diminution de demande de service à cet endroit.

Même s’il était clair que cette fermeture n’aurait aucun effet sur les emplois dans la région, j’ai partagé les préoccupations des membres de ma communauté avec le ministre responsable pour Service Canada, afin d’assurer que des consultations exhaustives avec les communautés de langue officielle soient menées.

Après d’autres consultations par Service Canada, la décision a été prise de maintenir le centre de services bilingues sur Des Meurons ouvert, afin de servir notre communauté.

Je salue la décision de Service Canada d’offrir davantage de services bilingues dans notre communauté et j’encourage les résidents de Saint-Boniface, une des seules circonscriptions avec deux bureaux de Service Canada bilingues, d’utiliser cette importante ressource.

Shelly Glover | Ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles | Députée de Saint Boniface | Le 5 février 2015

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Un bilan positif

Madame la rédactrice,

À l’aube de la prochaine entente de Chantiers Canada, il est important de noter les nombreux projets qui ont été réalisés dans la dernière ronde des projets communautaires et de leurs impacts sur la vitalité des CLOSM (Communautés de langues officielles en situation minoritaire). Nous tenons à souligner ces initiatives parce qu’elles ont été au-delà du financement habituel du fédéral et assurent la prospérité et un avenir durable à nos communautés. Il est impératif de bien se positionner dans ces enveloppes budgétaires qui ne font pas partie des créneaux habituels de la francophonie. Pour cela, il faut voir grand et oser explorer de nouveaux créneaux qui s’insèrent dans les priorités du gouvernement actuel. Un exemple concret de cela, serait les 960 000 $ que le gouvernement fédéral a investis dans le projet Éco-Ouest. L’honorable Shelly Glover a annoncé récemment ce financement pour le CDEM afin que l’on puisse contribuer à l’innovation, à la création d’emplois et au positionnement de nos entreprises dans le développement durable. Depuis quatre ans, 593 900 $ ont été investis dans le développement de huit plans de développement durable pour les municipalités bilingues qui ont menés à la création de 14 projets communautaires pour une valeur de 8 664 439 $. Pour chaque dollar qui a été investi il y a eu un effet levier de 14,59 $. Il est important de se prendre en main pour jouer dans d’autres plates-bandes dont bénéficient aussi la communauté majoritaire. À ce titre, soulignons le leadership de notre représentante gouvernementale dans un dossier qui aura des incidences non seulement sur la prospérité, mais sur le développement social et l’environnement. Nous sommes choyés par la présence de Diversification de l’économie de l’Ouest qui utilise les organismes francophones comme intermédiaires pour servir comme bénéficiaires afin de rejoindre les CLOSM et d’en assurer leur vitalité. La relation avec le gouvernement fédéral a beaucoup évolué depuis les dernières années. Cette relation a un effet de ricochet sur le gouvernement provincial dont les juridictions touchent à des piliers importants de la francophonie, notamment la santé et l’éducation. Nos enveloppes budgétaires ont beaucoup évolué avec des initiatives paritaires entre les deux niveaux de gouvernements et elles ont même des répercussions à l’échelle des gouvernements municipaux. Nous pourrions appeler cela l’effet de la contamination et cela faisait partie de la stratégie du rapport Chartier.

Il est important, dans le cadre de nos États généraux, de voir à la sauvegarde et à la pérennisation de nos acquis, mais il ne faut pas négliger l’importance du véritable fléau qui ronge la vitalité de nos communautés au niveau des facteurs psychologiques de l’indifférence, de l’insouciance et l’ignorance qui gagnent du terrain sur le plan des contextes sociaux. Revendiquer l’offre active et pratique est important; travailler sur la demande et l’utilisation des services en français est aussi essentiel. Nous pouvons critiquer nos gouvernements, mais nous devons aussi nous poser la question « Est-ce que nous en faisons assez comme collectivités pour prendre notre destin stratégique en main? » Sur le plan du bricolage social, comment efficaces sommes-nous? Au lendemain de Changement 2008, y-a-t’il une bonne synergie entre les organismes au niveau des quatre piliers de la francophonie qui sont l’éducation, la santé, la culture et l’économie? Comment assurer la construction identitaire de nos jeunes dans un contexte d’urbanisation de la région périurbaine de Winnipeg où l’on retrouve la majorité de nos collectivités francophones? Beaucoup de matières à réflexion pour assurer la croissance, la prospérité et une meilleure autonomie de notre francophonie.

Edmond LaBossière | Président CDEM | Winnipeg (Manitoba) | Le 13 février 2015