Par Léo GAUTRET
Depuis 1969 et les premiers Jeux d’été du Canada d’Halifax, Normand Léger ne rate pas une occasion de venir au contact des jeunes athlètes canadiens. Cette année encore, le photoreporter néo-brunswickois à la retraite ne pouvait pas manquer l’occasion d’immortaliser un évènement qu’il a vu évoluer au fil des éditions.
À 66 ans, Normand Léger conclut un marathon que lui seul pouvait courir. En un mois, il aura couvert quatre compétitions différentes. Les Jeux de l’Acadie, de la Francophonie canadienne à Moncton-Dieppe, de la Francophonie internationale à Abidjan en Côte d’Ivoire, et ceux du Canada de Winnipeg. « Ce qui est intéressant c’est de rencontrer tous ces jeunes et de suivre leurs parcours. Ce sont des espoirs qui s’attendent à faire des carrières sportives, et d’autres qui n’iront pas plus loin que les Jeux du Canada. »
Comme photoreporter, organisateur ou membre de mission de l’équipe du Nouveau-Brunswick, Normand Léger couvre cette année ses 16e Jeux. De quoi lui conférer un regard d’expert sur cette compétition. « J’étais aux premiers jeux d’été en 1969 à Halifax. J’ai vu beaucoup grandir cette compétition. Lorsque l’on regarde la qualité des athlètes et des records qui sont établis, on s’aperçoit que le calibre évolue. »
Un évènement qui prend de l’ampleur, jusqu’à devenir un repère important pour les sportifs qui aspirent à une carrière internationale. « Pour plusieurs jeunes c’est souvent leur première grosse compétition. C’est une mesure pour eux. S’ils réussissent bien alors ça les encourage. C’est un tremplin qui leur permet de faire le saut. À chaque édition, il y a un ou une athlète qui se démarque, et que personne n’attendait. C’est ce qui m’a le plus émerveillé jusqu’à présent : voir des athlètes inconnus faire le saut des Jeux du Canada, puis devenir des étoiles sur la scène mondiale. »
Retrouvez cet article en intégralité dans notre prochaine édition à paraître de La Liberté, le mercredi 16 août.