Depuis novembre 2017, La Liberté vous amène chaque semaine à la rencontre d’un des 22 nouveaux membres du conseil d’administration de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), élu le 12 octobre.

Par Valentin CUEFF

Directrice des ventes à Tourisme Winnipeg, Natalie Thiesen parle de la culture avec un engouement contagieux.

« C’est un secteur qui me tient beaucoup à coeur », insiste la Bonifacienne, qui a « grandi sur la Jeanne d’Arc » à Saint-Boniface. « La culture apporte la vie. C’est une bonne façon de faire s’épanouir une communauté, que ça soit par la musique, ou les arts. Ça apporte beaucoup de bonheur aux gens. »

Elle a été élue représentante du secteur culturel au CA de la SFM, lors du premier forum de la francophonie, qui s’est tenu le 26 septembre 2017.

Natalie Thiesen est très consciente de la tâche qui l’attend. Si les acteurs du monde culturel présents à l’évènement se sont prononcés en faveur de sa candidature, elle sait qu’elle doit encore faire ses preuves et qu’il y a « du pain sur la planche » :

« Je vais continuer à rencontrer les organismes pour connaître leurs enjeux et les difficultés qu’ils veulent présenter à la SFM. Pour m’assurer que je suis leur porte-parole. On vient d’élaborer la planification stratégique de la SFM en mars. Le travail ne fait que commencer.

« Et la mise en relation, la directrice des ventes connaît. À Tourisme Winnipeg, où elle travaille depuis six ans, son emploi consiste, entre autres, à « attirer des rencontres, des congrès, des évènements sportifs spéciaux » dans la capitale manitobaine.

Au-delà de ce travail de promotion de la ville, Natalie Thiesen s’implique aussi dans le milieu culturel. Depuis quatre ans, elle fait partie du CA du Festival du Voyageur.

« C’est pour ça que je voulais représenter le secteur culturel à la SFM, pour défendre nos atouts, comme la Maison des artistes visuels, le Musée de Saint Boniface, ou les organismes comme Tourisme Riel, ou encore les associations qui font la promotion à l’extérieur de Winnipeg, comme l’Association culturelle franco-manitobaine. J’ai à coeur de bien les représenter. »

Ce qui l’a poussée à prendre cette candidature? En plus de l’amour de la culture, la volonté d’élargir l’horizon de l’organisme, en s’adressant aussi bien aux francophones venus d’ailleurs qu’aux francophiles.

« Je suis issue d’une famille exogame, mon mari est anglophone. Mon fils a deux ans. Je veux m’assurer que ma famille soit représentée, et qu’on implique au niveau culturel les familles qui sont exogames, qui viennent d’immigrer au Manitoba, qui ne sont pas nécessairement des francophones nés ici. Le changement de nom de la SFM a été un beau geste en ce sens. »