Par Sophie GAULIN
Vous savez pourquoi on aime l’été à La Liberté? Outre que l’on peut prendre le pouls de la multitude de festivals placés sous le signe du soleil, c’est pour nous le moment de prendre le temps d’imaginer comment vous séduire davantage, vous surprendre, vous faire réagir. Comment encore mieux jouer notre rôle d’acteur dans la société.
Parmi les décisions côté contenu, nous avons mis Bernard Bocquel, notre rédacteur en chef associé, au défi de répondre à l’exigence qu’il a lui-même posée à nos analystes de la page 3 ces trois dernières années : livrer un texte de 200 mots ou moins qu’on appellera Le Billet de Bernard Bocquel. Ou « le 3 B », si vous voulez gagner du temps.
C’est à notre analyste chevronné et proche collaborateur Michel Lagacé que nous avons confié la mission d’éditorialiser chaque semaine. Un travail de réflexion essentiel, particulièrement dans la perspective du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles de septembre 1969. Un moment fort dans l’histoire du Canada lié à une promesse presque tout aussi officielle du gouvernement Trudeau fils de mettre à jour la loi voulue par son propre père.
Une des lignes maîtresses des éditoriaux de Bernard Bocquel a été de faire valoir le bilinguisme autrement que dans une stricte logique de dualité linguistique, autrement que dans l’esprit du dominant-dominé. Le journal portera un message fort en cette année de potentielle modernisation de la Loi sur les langues officielles : le bilinguisme doit être le projet de tous. Un bilinguisme qui n’est pas le produit d’une concession pour préserver l’unité du pays, mais bien l’expression d’une manière de penser plus large, plus ouverte. Une conception à laquelle toute personne qui se définira comme canadienne devrait pouvoir adhérer : vivre avec au moins deux langues, pour être toujours plus à l’aise dans notre monde en évolution accélérée.
Fidèle à l’esprit qui a vu à la naissance de ce journal, en cette année charnière pour les langues officielles, La Liberté se donne pour mission de ne pas regarder passer le train, mais bien de vous embarquer dans la locomotive.
Dans cette locomotive, notre combustible de choix est nul autre que Cayouche. Notre Joual aux aguets de l’actualité a maintenant signé plus de 1 000 créations. Pour votre plus grand bonheur et notre plus grande fierté. Chaque lundi matin, lorsque Réal Bérard vient nous apporter en main propre le fruit de sa réflexion politique ou poétique, il parvient à attiser encore plus fort la flamme de notre passion pour ce journal. Il lui revient cette année d’apparaître dès la page 2 du journal. Pour lui donner davantage de place afin que nous puissions encore mieux profiter de son coup de patte et de ses coups de génie.
Nos analystes-chroniqueurs des Trois voix à la page 3 reviendront aussi ponctuellement. Au gré de leurs coups de coeur ou de leurs coups de gueule.
Reprenez aussi dès cette semaine rendez-vous à l’avant-dernière page avec la bédé Nelson au Manitoba. Le scénario est de l’équipe de La Liberté, les dessins sont de Tadens Mpwene. Ses aventures ne manqueront pas de piquant avec l’arrivée de nouveaux personnages. Ainsi, vous ouvrirez et vous refermerez le journal en compagnie de deux artistes de grand talent.
Un contenu bien pensé ne peut rester sans un contenant efficacement renouvelé. Notre chef de production Véronique Togneri nous permettra de vous livrer un journal de 105 ans aux allures de jeune premier.
Chers lecteurs, lectrices, partenaires, et annonceurs, merci de nous permettre de continuer à faire le métier que l’on aime. Dans ce monde médiatique qui traverse une crise sans précédent, merci de nous permettre de vous remettre fidèlement chaque semaine ce petit miracle tant désiré, cette locomotive pleine d’énergie qui vous rejoint dans vos boîtes aux lettres ou vos boîtes courriel.