Dans le cadre de la Journée internationale des droits de la femme, le 8 mars, le Musée canadien pour les droits de la personne propose plusieurs évènements tout au long du mois mars.
Par Ophélie DOIREAU
Angeliki Bogiati, la conceptrice de programmes d’interprétation, revient sur les initiatives mises en place par le Musée pour célébrer la Journée internationale des droits de la femme. « À tous les étages nous retrouvons des éléments des droits de la femme. Sur la ligne de temps, à l’étage de l’époque contemporaine et ou bien encore à l’exposition sur les Rohingya.
« Depuis le 1er et jusqu’au 7 mars, il y aura des visités guidées centrées qui exploreront les droits des femmes. Les guides feront des liens entre les problèmes d’accès à l’eau potable, l’éducation et les inégalités de genre.
« Si des personnes n’ont pas pu se rendre cette semaine-ci, les visites seront disponibles encore pendant les veillés du vendredi soir. »
Le Musée accueille une exposition temporaire intitulée, Il est temps d’agir : témoignages de Rohingyas. « Le 20 mars se tiendra cercle de conversation sur le thème : Les expériences des femmes et des enfants. À cette occasion la sénatrice Marilou McPhedran qui s’est rendue au Bangladesh interviendra. »
Isabelle Masson, une des commissaires d’exposition au Musée, ajoute : « En ce moment il y a une exposition sur les Voix de femmes et de filles en temps de guerre. On y retrouve Grace Acan et Evelyn Amony qui ont été enlevées en Ouganda par l’Armée de résistance du Seigneur.
« Nous voulons montrer que certes ces femmes ont été des victimes, mais que désormais elles sont actrices de leur guérison. »
Le Musée souhaitait aller plus loin que des expositions visuelles. Angeliki Bogiatji explique : « Nous cherchons toujours à fournir le maximum d’informations aux visiteurs. Sur notre site, nous avons mis en place un centre de référence avec des ressources en ligne. »