Le 30 juin a marqué le départ à la retraite de mon confident, ami et rédacteur associé, Bernard Bocquel.

Loin de vouloir lui écrire ici un message d’adieux, il est important pour moi de souligner aux lecteurs et lectrices de La Liberté combien Bernard a permis au journal, depuis février 2015, de tendre à son authentique but : celui de jouer son plein rôle de tisseur de liens. De liens entre humains. Des liens qui se lisent et qui se racontent de semaine en semaine.

Sur mes 12 ans de direction à La Liberté, j’ai eu la chance de collaborer six ans avec Bernard, qui n’a pas manqué au besoin de bousculer certaines de mes idées, de me faire comprendre que dans chaque crise j’allais avoir une occasion de grandir. Et aussi de me permettre de saisir à quel point avec le pouvoir de publication (dans le sens de rendre public) vient le devoir moral d’humilité.

En d’autres mots, savoir prendre toute la mesure de la responsabilité qui incombe à mon rôle.

Ces six années de pleine collaboration avec Bernard Bocquel ont été des plus stimulantes et fructueuses. Bernard s’est tout simplement mis au service des lecteurs et lectrices de La Liberté en valorisant l’esprit d’équipe du journal, que nous tenons pour la clé de notre réussite.

J’ai pu compter chaque jour sur Bernard Bocquel depuis le début de notre collaboration officielle, en février 2015. Mais c’est depuis juin 2010 que Bernard m’accompagne dans mon rôle à La Liberté.

Dès mes premiers mois à la direction et rédaction en chef de notre hebdomadaire, après avoir passé quelques soirées le nez dans les archives du journal, j’ai sollicité les conseils de cet ancien directeur et rédacteur en chef. Il est devenu au fil de nos rencontres un véritable mentor pour moi.

C’est avec le coeur rempli de gratitude que je souhaite à Bernard de prendre une retraite paisible et créative, de continuer à bousculer le dogme du simplement binaire et de continuer à déployer par ses écrits, ou ses messages, les cartes qui nous amèneront à toucher de plus près notre humanité.