Le bénévolat occupe une place centrale dans la vie de Marc Connelly. Il souhaite aider sa communauté comme il peut et en profiter pour passer du temps avec sa famille. Il explique ce qui le motive à continuer son bénévolat.

Par Raphaël BOUTROY

Marc Connelly saute sur chaque occasion de faire du bénévolat avec ses enfants. Ce sont ses parents qui l’ont guidé vers le bénévolat, il espère transmettre le goût d’en faire à ses enfants.

Les parents de Marc Connelly ont toujours été très impliqués dans leur communauté : « Mon père, Raymond Connelly est Chevalier de Colomb et ma mère, Diane Connelly fait partie du Comité culturel de Sainte-Anne. À Sainte-Anne, on s’entraide et mes parents ont joué un grand rôle dans cette entraide. » 

Dès sa jeunesse, Marc Connelly et sa famille participaient à une promenade le long de l’autoroute provinciale 12 pour ramasser des déchets : « On ne pensait pas vraiment à ça, c’était normal pour nous d’améliorer l’état de notre communauté.

Par de simples gestes, les parents de Marc Connelly l’ont plongé dans le monde du bénévolat. « Sans eux et l’exemple qu’ils m’ont donné, je ne sais pas si j’en aurais fait. Une chose est sûre, je n’en aurais pas fait autant. »

Désormais, il profite du bénévolat pour passer du temps avec ses enfants : « J’ai envie de passer autant de temps avec mes enfants que possible. Alors, j’entraîne leurs équipes de hockey ou de baseball, c’est un plaisir pour moi de les voir s’amuser, mais aussi de voir une amélioration dans leur savoir-faire sportif. » Il ajoute avec humour : « Je ne fais pas ça pour les entrevues… »

| Un épanouissement partagé

Bien que Marc Connelly ait commencé à entraîner le hockey pour ses enfants, il s’est attaché à toute l’équipe : « C’est vraiment gratifiant de voir des jeunes qui pouvaient à peine se tenir debout sur des patins au début de la saison et patiner très bien à la fin de la saison. Je vois qu’ils sont très fiers d’avoir fait tant de progrès. »

Marc Connelly fait plusieurs efforts pour assurer l’épanouissement des jeunes dans leur sport : « Beaucoup de jeunes à Sainte-Anne comprennent mieux le français. Quand j’organise une pratique, je donne les explications en français et en anglais. »

Une fois que ses enfants ne seront plus impliqués dans le sport, Marc Connelly compte aider tout de même : « On a toujours besoin de bénévoles, alors je continuerai à faire du bénévolat. »

Il conçoit le bénévolat comme un élément essentiel pour la communauté : « Sans bénévoles, il y aurait peu d’activités pour les jeunes et les adultes. Les bénévoles contribuent au bon fonctionnement d’une communauté. À Sainte-Anne on n’est pas nombreux, mais en s’entraîdant on arrive à bien faire avancer les choses. »

Le bénévolat de Marc Connelly surpasse aussi la municipalité de Sainte-Anne : « J’ai un ami qui m’a demandé d’être le présentateur pour le Saint-Labre 200 (1). Je suis allé là-bas et je l’ai fait, c’était amusant et ça a aidé mon ami. »

| Transmission familiale

Le bénévolat occupe une grande place dans la vie de Marc Connelly, et il espère que ses enfants en sont conscients : « Je suis content que mes parents aient instauré l’importance du bénévolat chez moi. J’essaie de faire la même chose avec mes enfants. Comme avec mes parents, on fait une marche une fois par année pour ramasser des déchets sur l’autoroute 12. Ce sont les petites choses qui deviennent une habitude. » 

Il espère que le bénévolat profitera à ses enfants comme il lui a profité : « C’est une chose que j’aimerais vraiment transmettre, c’est bon pour la communauté et pour la personne qui en fait. C’est gratifiant et on peut souvent voir des effets immédiats. Que ce soit moins de déchets… ou la maîtrise d’une nouvelle activité. »

(1) Le Saint-Labre 200 est une course de kart sur une piste de terre. Les compétiteurs ont 24 heures pour construire leur kart et le lendemain partent en piste.