À l’approche du temps des Fêtes, le duo franco-manitobain Freynet reprend le titre Noël à Jérusalem. Un single sur lequel intervient la fratrie au complet ainsi que les parents et qui est disponible sur toutes les plateformes numériques depuis le 14 novembre 2022.
Par Hugo BEAUCAMP
Pour les Freynet, la musique c’est une histoire de famille. « Nous sommes sept frères et soeurs au total » raconte Geneviève Freynet, « nos deux parents chantent, d’ailleurs ils se sont rencontrés dans une chorale. Notre mère Virginia Freynet est pianiste de profession et notre père Robert Freynet lui, est artiste visuel.
« Alors on a eu la chance de grandir dans un environnement artistique et créatif. Ça ne veut pas dire que nous sommes tous musiciens de profession mais tout le monde est capable de chanter et de faire de la musique. »
Ainsi, pour ce single Noël à Jérusalem, composé à l’origine par Enrico Macias et Jacques Demarny, la décision de faire participer toute la famille s’est fait naturellement. En témoigne la chanteuse, « on s’est dit que le projet serait sympathique à faire ensemble » quant à savoir pourquoi ce choix de reprendre un vieux chant de Noël, Pierre Freynet ajoute :
« Noël est une fête qu’on a toujours beaucoup aimée. On voit notre famille, nos amis et quand viennent les Fêtes, je sors mon livre de chanson et tout le monde se rassemble autour du piano. Ça fait partie des traditions. »
| Un thème important
Car aujourd’hui, même si le duo confie que la fratrie s’est un peu éparpillée, les membres de la famille Freynet continuent de se retrouver à l’occasion des fêtes de fin d’année, et même si ce n’était pas le cas, ils seraient malgré tout capable de travailler ensemble. « Avec la technologie, on est parfaitement capable de travailler à distance », dit Geneviève Freynet. « Pierre et moi, on s’enregistre de notre côté et on peut envoyer ça à notre frère Raphaël, qui vit à Edmonton et qui s’occupe de la réalisation et des arrangements. »
On l’a compris, les fêtes qui se passent en famille sont importantes pour les Freynet. Cette tradition de chanter ensemble, cet amour commun pour les chants de Noël ont été décisifs pour le choix du registre de la chanson, mais en ce qui concerne le titre en lui-même, Geneviève Freynet révèle qu’une dimension plus symbolique a pesé dans la balance.
« Cette chanson traite d’un thème qui nous interpelle beaucoup. C’est l’histoire de trois hommes de cultures et de religions différentes qui se réunissent dans la ville de Jérusalem à une époque (les années 1960) où de nombreuses tensions subsistaient et plus particulièrement dans la ville sainte très cosmopolite. Cette chanson, c’est un appel à la paix, à mettre de côté les différences et se rassembler autour de ce que l’on a en commun. »
| Un lieu qui sert la symbolique
Un thème que la chanteuse juge d’actualité. D’ailleurs, pour continuer dans la symbolique, l’endroit où le single a été enregistré n’a pas été choisi au hasard. Le frère guitariste et chanteur Pierre Freynet raconte : « Nous avons enregistré le titre dans l’église de Sainte-Geneviève, le village de notre maison familiale où nos parents habitent toujours. C’est une église avec de très belles acoustiques et ça faisait longtemps qu’on se disait qu’il fallait en profiter. C’est aussi symbolique puisque c’est notre village, près de chez nos parents, il n’y avait pas meilleur lieu. »
Sortie depuis un peu plus d’un mois, la chanson a déjà reçu un accueil positif sur lequel Geneviève revient : « Plusieurs personnes ont vraiment aimé ça. C’est une chanson qu’ils aiment beaucoup mais qu’ils n’entendent pas souvent. »
Justement, s’ils souhaitaient l’entendre davantage, la chanson est disponible sur toutes les plateformes, mais il est aussi possible de l’entendre en direct. Les Freynet se produiront en concert le 18 décembre à La Broquerie à l’occasion d’un spectacle de Noël et le duo l’assure : « Tous les Freynet seront là! »