Il s’agit d’un budget de 1,4 million $ qui servira, entre autres, à financer dix nouveaux postes au sein du Service des poursuites du Manitoba, pour mieux traiter des affaires en lien avec le crime organisé.

« Le Service pourra accroître le nombre de procureurs dans son groupe de travail sur les armes à feu et son unité des organisations criminelles, pour ainsi développer les processus de vérification des affaires d’armes à feu illégales en cours et bonifier son expertise en matière de poursuites judiciaires », indique le communiqué.

En se basant sur les informations fournies par les détachements de la Gendarmerie royale du Canada en milieu rural au Manitoba, le ministre de la Justice affirme que « les crimes violents sont de plus en plus attribuables aux gangs de rue et aux auteurs d’infractions graves qui utilisent diverses armes, dont des armes à feu ».

Outre l’amélioration de l’expertise et des ressources pour que les services de police et les procureurs en milieu rural puissent s’occuper de cas d’armes à feu illégales, d’autres mesures sont annoncées par le gouvernement.

Il s’agit de « renforcer la capacité de conseil aux services de police concernant les enquêtes sur le trafic et la fabrication d’armes à feu, ainsi que la capacité de consultation juridique technique pour augmenter le taux de classement des cas ».

Des formations bénéficieront aussi aux procureurs sur les dernières méthodes de fabrication et de trafic d’armes à feu.

Enfin, le gouvernement prévoit d’embaucher du personnel de soutien additionnel pour répondre à l’augmentation des dossiers de cas, pour assurer les activités de formation et appuyer la gestion des victimes et des témoins, selon le même communiqué.