Le gouvernement du Manitoba a sélectionné 11 jeunes manitobains âgés de 16 à 28 ans pour qu’ils siègent au Conseil consultatif de la jeunesse qui traite des questions portant sur l’environnement.

Ces 11 jeunes proviennent de sept municipalités de la province : Swan River, Morden, Saint-Pierre-Jolys, Dacotah, Narol, Brandon et Winnipeg.

C’est Annie Martel qui siègera comme présidente du Conseil consultatif de la jeunesse qui traite des questions portant sur l’environnement. Un rôle qu’elle est prête à assumer. Celle qui est métis et francophone se dit honorée du rôle qu’on lui a confié. « Mon intérêt pour l’environnement a commencé le jour où j’ai suivi un cours de sciences marines à Lester B. Pearson College en Colombie-Britannique.

« Nous avons appris au sujet des différentes politiques environnementales ce qui m’a intéressé à en apprendre davantage. Après j’ai affiné mon intérêt pour les connaissances autochtones sur l’environnement. Plus particulièrement les connaissances des Métis. »

Annie Martel suit des études en changements environnementales et sociétales à l’Université de Winnipeg. « D’ailleurs, pour ma thèse, j’étudie les connaissances métisses sur l’environnement et je les lie avec le changement climatique. Je regarde comment ces connaissances peuvent aider à lutter contre le changement climatique. »

Apporter une nouvelle perspective sur l’environnement

Annie Martel espère par sa nouvelle responsabilité offrir une perspective différente. « Je vois l’importance de la participation des jeunes pour protéger notre environnement pour les générations à venir. Surtout que notre génération sera la plus impactée par les changements climatiques. Il y a beaucoup d’espoir chez les jeunes sur cette question.

« C’est une grande responsabilité, je suis heureuse de pouvoir collaborer avec ce groupe de jeunes et être certains que tous les jeunes soient représentés dans cet enjeu. »

Pour rappel, le Conseil consultatif de la jeunesse relève du Conseil consultatif d’experts, un groupe d’experts indépendants chargés de fournir des conseils et des recommandations au ministre de l’Environnement et du Climat sur la mise en œuvre du Plan vert et climatique du Manitoba dans divers domaines.

Annie Martel a donc déjà quelques idées qu’elle veut amener à la table des discussions. « J’ai hâte de présenter mes propres connaissances autochtones, de m’assurer de faire valoir la voix des jeunes métis de la province. En effet, c’est tellement important que nos voix soient entendues. Parce que les Autochtones ont beaucoup de connaissances qui n’ont pas été reconnues, ni écoutées. »

Le Conseil va se rencontrer six fois par année.