« Bonne nouvelle », « fantastique », « excellente idée », de nombreuses personnes saluent sur les réseaux sociaux cette initiative lancée par la DSFM. L’application a été créée par l’entreprise américaine First Student et s’appelle FirstView.

Alain Laberge, directeur général de la DSFM, revient sur le contexte qui a amené à la création de cette application. « Ça fait une bonne année que cette compagnie l’avait préparée et l’avait déjà utilisée dans plusieurs autobus aux États-Unis. Ils nous l’ont proposée et nous l’avons acceptée. Il a fallu ensuite travailler la technologie pour avoir des comptes individualisés. Ça a été finalement plutôt rapide. »

Cette application est basée sur le positionnement des satellites comme pour les applications de GPS. Alain Laberge indique avoir été l’un des premiers à l’utiliser avant de la proposer à tous. « Oui, j’ai ouvert un compte. Puis comme j’ai une enfant, j’ai pu voir le départ de l’autobus par exemple. On voit quand il est à l’école ou quand il passe près de ma maison. Il doit avoir un petit décalage de 30 secondes, mais c’est très efficace. »

Disponible gratuitement sur les boutiques en ligne iOS et Android, cette application va, selon Alain Laberge, beaucoup aider les parents et les élèves à mieux s’organiser. « C’est sécuritaire, on ne va plus avoir nos enfants qui attendent à l’extérieur par -30 degrés, car l’autobus peut prendre du retard. Ça prépare l’enfant, il peut même avoir l’application sur son propre appareil, dépendant de son âge. »

Dans la pratique, les parents créent un compte avec une adresse courriel sur l’application. Puis il y a un code à rentrer. C’est un code unique que tous les parents possèdent grâce au système PowerSchool de la DSFM. Puis avec le code, le logiciel va chercher tous les trajets de bus proposés par la DSFM. Il suffit ensuite de chercher celui de son enfant. Alain Laberge explique aussi qu’il est possible d’avoir des notifications en temps réel pour savoir dans combien de temps arrive le bus.

« Ça fonctionne très bien. On utilisait beaucoup Twitter avant pour avertir des bus en retard. Mais ce n’était pas évident pour tous les parents de recevoir des tweets. Là, ça va vraiment faciliter la communication », selon le directeur de la DSFM, qui ajoute que les parents auront aussi plus de détails sur les motifs d’un potentiel retard d’un autobus.

Alain Laberge croit d’ailleurs que cet outil devrait sévir à tous les parents manitobains et à toutes les divisions scolaires. « On a déjà entendu quelques divisions scolaires se montrer intéressées et curieuses. »