Cette initiative a notamment pour objectif d’accroître les efforts en matière de sécurité alimentaire au niveau communautaire et renforcer le développement mené par les communautés. « L’Initiative d’alimentation saine dans le Nord soutient des projets locaux et régionaux qui contribuent au développement de systèmes alimentaires sains et adaptés à la culture, tout en améliorant la santé et le bien-être », peut-on lire sur le site du gouvernement.

Lors de cette annonce la ministre de la Réconciliation avec les peuples autochtones et des Relations avec le Nord, Eileen Clarke, a souligné que les programmes sont offerts par divers organismes communautaires, comme Bayline Regional Roundtable, Four Arrows Regional Health Authority, Division scolaire Frontier, Parlons Alimentation Manitoba et Northern Association of Community Councils.

« Le financement de l’Initiative d’alimentation saine dans le Nord constitue la base du travail collaboratif de notre organisme avec les collectivités du Nord afin de les aider à atteindre leurs objectifs de sécurité alimentaire » a déclaré Myles King, coordonnateur de la région du Nord à Parlons Alimentation Manitoba, dans une communication officielle.

Des défis importants

Eileen Clarke a aussi rappelé que l’initiative cible des communautés dans plus de 80 % de la province, dont les Premières Nations et les municipalités du Nord.

Myles King en dit d’ailleurs un peu plus sur les principaux défis que rencontrent ces communautés du Nord, parfois très éloignées. Le spécialiste rappelle aussi les enjeux économiques pour les personnes touchées. « Les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, accentués par la pandémie et l’augmentation du coût des denrées alimentaires, font que les rayons sont souvent vides et inabordables. Les produits qui parviennent jusqu’aux communautés sont souvent avariés, ce qui fait que les aliments moins riches en nutriments sont la seule alternative.
Certaines communautés du nord du Manitoba ne sont accessibles que par avion ou par des routes de glace en hiver, ce qui ajoute un autre obstacle au système alimentaire interconnecté dont nous dépendons tous. »