Équipe les As de l’info selon un article d’Ophélie Doireau.

D’ailleurs, plusieurs ados fument la vapoteuse pour diminuer leur stress. On t’explique pourquoi ça inquiète les experts.

Une vapo…quoi?

La vapoteuse porte plusieurs noms : vape, e-cigarette ou cigarette électronique. 

C’est un objet électronique qui reproduit la sensation de fumer. La vapeur que les utilisateurs aspirent est souvent aromatisée et peut contenir de la nicotine, comme la cigarette traditionnelle.

La nicotine, c’est l’ingrédient dans les cigarettes qui crée une dépendance. Et puisqu’on la retrouve aussi dans plusieurs vapoteuses, de nombreux ados y sont accro.

Fumer pour déstresser

Dans les écoles de la Division scolaire Louis-Riel, au Manitoba, pas question de vapoter dans les couloirs, les toilettes ou les salles de classe. « Ce sont des zones sans vapotage », a déclaré le directeur général adjoint Jeff Anderson.

Mais partout au Canada, plusieurs élèves vapotent quand même.

En 2021, on apprenait que trois adolescents sur dix avaient essayé le vapotage. Le tiers d’entre eux a déclaré utiliser la vapoteuse pour réduire le stress.

C’est vrai qu’il peut être tentant de trouver des moyens rapides pour réduire son anxiété. Toutefois, l’utilisation de la vapoteuse comporte plusieurs risques, qui inquiètent les médecins.  

Qu’est-ce qu’il y a dans une vapoteuse?

Vapoter, c’est avaler de la vapeur. Mais qu’est-ce qui se passe vraiment lorsque cette vapeur entre dans notre corps? Le docteur Nicholas Chadi, qui travaille à l’hôpital pour enfants Sainte-Justine, à Montréal, nous répond.

« En vapotant, la personne va aspirer un aérosol. Dans cet aérosol, il y a des traces de produits chimiques qui peuvent rester dans les poumons et causer des dommages comme de la toux, des problèmes respiratoires, ou même amplifier l’asthme », nous explique le médecin. 

Ouf, vu comme ça, ce n’est pas très appétissant.

Il y a d’autres risques

La vapoteuse peut rendre dépendant. Cela veut dire que les gens qui l’utilisent peuvent avoir du mal à arrêter de l’utiliser et même être davantage tentés d’essayer d’autres substances comme le cannabis par exemple.

Ce n’est pas banal pour une jeune personne. Le Dr Chadi nous explique pourquoi : « Développer des dépendances à l’adolescence augmente le risque d’avoir des problèmes de santé mentale plus tard. En effet, consommer des substances comme la nicotine amène beaucoup de plaisir dans le cerveau et réduit le plaisir pour les autres choses de la vie. Sauf qu’à l’adolescence c’est le moment où le cerveau va apprendre à réagir aux émotions, à comprendre l’environnement qui l’entoure. »

Plus un adolescent va consommer de la vapoteuse, plus il va y avoir de risques de développer une dépendance.

Gérer son stress autrement 

À la Division scolaire franco-manitobaine, des ateliers de sensibilisation sont organisés pour aider les élèves à trouver de meilleurs moyens pour réduire leur stress.

Les parents, le personnel des écoles et les élèves discutent et trouvent de nouveaux outils pour diminuer l’anxiété…sans vapoter.  Il existe plein de trucs pour vivre moins d’anxiété. Et le premier, est d’accepter de vivre du stress de temps en temps! C’est normal et ce n’est pas nécessairement négatif. L’activité physique aide également beaucoup les gens anxieux.

Le mieux, c’est de ne pas commencer à vapoter!

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