Le Comité permanent des politiques sur la propriété et le développement de la Ville de Winnipeg examinera le 1 juin des rapports internes sur la problématique de la croissance des bâtiments abandonnés. 

Ces rapports, selon un communiqué de la ville, décrivent l’impact négatif des bâtiments vacants négligés sur la sécurité de la communauté, l’esthétique des quartiers et les ressources de la ville en matière d’application de la loi. Ils soulignent aussi l’engagement de la ville à mettre en place un nouvel ensemble de stratégies pour assurer une meilleure gestion de ces propriétés.

« Dans l’esprit de faire de Winnipeg une ville plus sûre et plus dynamique, nous annonçons ce regain d’intérêt pour les défis posés par les bâtiments vacants. Nos stratégies sont ciblées et multidimensionnelles, conçues pour promouvoir l’entretien actif, la sécurité et l’occupation éventuelle », a déclaré le maire Scott Gillingham.

Les mesures concernent, globalement, le renforcement des normes d’hébergement et de sécurité, l’augmentation des activités d’inspection et de mise en œuvre et la sensibilisation de la communauté pour collaborer avec les agents municipaux. La Ville compte d’ailleurs rendre publique une liste actualisée des immeubles vacants pour encourager la surveillance et l’engagement de la communauté.

Pour apporter des solutions rapides, la Ville prévoit également de rationaliser le processus de permis de démolition résidentielle.

« La mise à jour de nos politiques et procédures est un élément essentiel du maintien de la sécurité et de l’attractivité de notre ville. La rationalisation du processus de permis de démolition des immeubles résidentiels abandonnés est une mesure nécessaire qui permettra d’accélérer l’amélioration de notre paysage urbain, d’éviter les vacances prolongées et de contribuer à la qualité de vie de nos collectivités », a soutenu, de son côté, la conseillère Sherri Rollins, présidente de la commission des biens et du développement.