Du concours de mangeur de gâteaux, au tournoi de jeu de poche en passant par les blagues de Lulubell, le clown, le festival a atteint son sommet ce dimanche 13 août, avec le championnat Canadien National de sauts de grenouilles.
Un pied de nez
Une tradition qui dure depuis 1970 et qui est « partie d’une blague », comme le rappelle le maire du village, Raymond Maynard. « À l’époque, les Anglais appelaient les francophones les frogs. » Les célébrations avaient alors été créées à l’occasion du passage de la Reine Elizabeth II et la compétition a vu le jour comme une bravade à l’intention des Anglais. En ce temps-là, les résidents de Saint-Pierre-Jolys fêtaient le centenaire du Manitoba. 53 ans plus tard, les folies grenouilles existent toujours.
Et au vu du nombre de personnes présentes ce dimanche dans le parc Carillon, les petits batraciens ont toujours la cote. « On a eu une excellente fin de semaine, s’enthousiasme Roxane Gagne, présidente du conseil administratif des folies grenouilles. Les gens se réveillent de la COVID, en termes de visiteurs, nous avons fait le double de l’an dernier. »
Des nouveautés
Roxane Gagné souligne également que les nouveautés de cette année expliquent aussi en partie cette affluence. Alors qu’elle s’entretient avec La Liberté, des lutteurs s’affrontent sur un ring, sous les encouragements d’une dizaine d’enfants. « Il y a de nombreuses nouvelles choses. La lutte, le spectacle de feu, mais aussi le marché. »
En effet, devant l’entrée du parc, une vingtaine d’étals ont été installés. Ils font partie d’un marché « indépendant » où l’on trouvait un peu de tout.
Enfin, sur les coups de 17 h, le championnat canadien de sauts de grenouilles a pu débuter. 13 candidats au total, ont frappé le sol et soufflé de toutes leurs forces pour devenir le grand champion de cette 53e édition. C’est finalement le tout jeune Colten Poirier et sa grenouille Ruffiss qui se sont imposés avec une distance sautée de 11 pieds et 1 pouce (environ 3,5 mètres).