Lors d’une conférence de presse, le Parti libéral du Manitoba a annoncé la nomination de six nouvelles candidates pour les élections provinciales du 3 octobre.

Alors que le parti compte déjà cinq femmes candidates, cette annonce porte le chiffre à 11 sur un total de 27 candidats. Une fierté pour Dougald Lamont, chef du Parti libéral. « Rien n’est encore joué. Si les Manitobains et les Manitobaines veulent un véritable changement pour la province, les meilleur.es candidat.es sont chez nous. C’est avec beaucoup d’humilité que je constate que des personnes avec de tels accomplissements posent leur candidature pour les Libéraux. Ces femmes savent comment faire avancer les choses. Avec elles, dans nos rangs, il pourrait y avoir beaucoup de changement à l’Assemblée législative. »

Les six candidates sont donc : Alvina Rundle pour la circonscription The Pas/Kameesak, Eddie Calisto-Tavares pour Maples, Katherine Johnson pour Fort Rouge , Cyndy Friesen pour Steinbach, Monica Guetre pour La Verendrye et Nellie Monias pour la circonscription Keewatinook.

La santé au coeur des préoccupations

Dougald Lamont a aussi tenu à rappeler que le Parti libéral du Manitoba avait contribué à l’avancée des droits des femmes dans la province. Entre autres, c’est un gouvernement libéral qui a accordé le droit de vote aux femmes en 1916. C’est également un gouvernement libéral qui a reconnu le droit de votes aux Premières Nations en 1953.

Il a cependant reconnu qu’il reste du chemin à parcourir pour accueillir les femmes en politique. « Il existe une multitude de barrières qui freinent voire empêchent les femmes de rentrer en politique. La première est évidemment le prélèvement de fonds,

Le chef du Parti libéral a expliqué vouloir s’attaquer profondément au système de santé pour une réelle égalité femmes/hommes. « Le Manitoba a des manquements dans plusieurs domaines. Nous avons un taux de violences domestiques extrêmement haut, c’est pour cela que les politiques pour des refuges pour femmes sont essentielles.

« Notre système de santé doit également évoluer. Par exemple, les symptômes d’une crise cardiaque se présentent différemment entre un homme et une femme. Sauf que notre norme est conçue sur les hommes alors des vies sont en danger à cause de cette norme. Il y a un besoin de changements profonds.

« Durant le gouvernement d’Heather Stefanson, lorsque des questions étaient posées sur la santé des femmes, que ce soit à Cameron Friesen ou encore à Kelvin Goertzen, aucun des deux n’étaient capables de répondre. Une partie de la population était complètement oubliée. »