« À l’heure actuelle, c’est le gouvernement fédéral qui ramasse les impôts et s’occupe des dépenses. La Province du Manitoba n’a aucun contrôle. » Il ne s’agit donc pas de revoir à la hausse, ou à la baisse le montant de la taxe, mais plutôt d’en contrôler l’application. « On sait que pour certains agriculteurs, au moment de faire sécher le blé, les émissions peuvent augmenter. Dans ce cas-là, nous pourrions par exemple faire une exception. »   

Dougald Lamont a aussi expliqué vouloir faire en sorte que la Province décide de la redistribution de l’argent récolté à travers la taxe carbone. « Il faut réinvestir cet argent pour prévenir le réchauffement climatique et aider les gens à réduire les coûts liés à l’énergie. »

Le Parti libéral réinjecterait alors cet argent dans un fonds vert, dont le budget annuel serait de 300 millions $. Le candidat de Saint-Boniface souhaite qu’une entité apolitique gère cet argent-là. Ainsi, Efficiency Manitoba et Manitoba Hydro ont été désignés. Les fonds serviraient au financement de projets de réensauvagement, mais aussi à la construction de station de recharge pour véhicules électriques, entre autres.

Ces projets de réensauvagement seraient un travail de concert avec les agriculteurs et les Premières Nations. Selon Dougald Lamont, « c’est la meilleure façon, la moins coûteuse de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi nettoyer nos lacs et nos rivières, de protéger notre faune qui a beaucoup perdu de son territoire. » Pour ce faire, le chef du Parti a émis l’idée de relier les parcs provinciaux entre eux, de créer de « véritables autoroutes pour les animaux. » augmentant par la même occasion de 30 % les espaces protégés au Manitoba.