Ophélie DOIREAU et Hugo BEAUCAMP

Ce sont plus de 70 personnes qui se sont rendues dans la salle Antoine-Gaborieau et cinq personnes étaient connectées par Zoom pour écouter quatre femmes Métisses parler de la transmission de la culture. En effet, Elaine Beauchemin, Véronique Reynolds, Huguette Dandeneau et Jocelyne Gagnon ont pu discuter de leurs propres expériences comme Métisse.

Lisa Nankafu, étudiante à l’Université de Saint-Boniface. (photo : Ophélie Doireau)

Parmi les auditrices et auditeurs, Lisa Nankafu, étudiante à l’Université de Saint-Boniface. « C’est mon professeur à l’Université qui m’a parlé de cet évènement. Je prends un cours sur la diversité culturelle. Il nous a été demandé de participer à une activité sur une nouvelle culture. J’ai appris l’importance de transmettre la culture Métisse, j’ai vu la fierté que les Métis ont pour leur culture et pour leur histoire. Elles sont vraiment très fières. J’ai aimé qu’il y ait un partage d’expériences personnelles, c’était très riche. »

Desneiges Pruneau est étudiante à l'Université de Saint-Boniface.
Desneiges Pruneau est étudiante à l’Université de Saint-Boniface. (photo : Hugo Beaucamp)

Desneiges Pruneau, elle aussi étudiante en diversité culturelle a assisté à la table ronde un petit peu pour les mêmes raisons. « Je suis née en Colombie-Britannique alors je ne connaissais pas beaucoup l’histoire et la culture métisse. Mais cet évènement c’était une bonne façon d’en apprendre davantage. »

Nicole Reynolds est Métisse. (photo : Ophélie Doireau)

De son côté, Nicole Reynolds est elle-même Métisse. « J’ai aimé qu’il y ait différentes perspectives d’âge, il y avait des grands-mères Métisses, des mamans et des enseignantes. J’ai appris qu’il y a beaucoup plus de ressources aujourd’hui qu’à mon époque. Je suis contente de le constater. Les éducatrices sont aussi plus formées sur cette question, c’est une excellente chose. »

Alexie Marion est enseignante en immersion. (photo : Ophélie Doireau)

D’ailleurs, Alexie Marion est elle-même enseignante en immersion, c’est sa curiosité qui l’a amené à cet évènement. « Je voulais en apprendre davantage sur la culture métisse parce que je vais l’enseigner. Ce n’est pas ma culture, alors je voulais comprendre les enjeux. J’ai surtout retenu qu’il y avait beaucoup de personnes présentes dans la communauté qui étaient prêtes à aider dès qu’on avait une question. »

Ibrahima Diallo, professeur en zoologie et microbiologie à l’Université de Saint- Boniface. (photo : Marta Guerrero)

Ibrahima Diallo est professeur à l’Université de Saint-Boniface. « J’ai trouvé très intéressant de voir que les Métis sont un exemple de ce qu’est le Canada. Parmi les valeurs qui ont été abordées, moi qui viens d’Afrique, je me suis retrouvé dans la notion de respect de la nature, de l’eau et du sol. »