Dans son discours face à la Chambre des communes, le député libéral a qualifié son élection de “grand honneur”.
Le parlement est “l’endroit où nous pouvons avoir des débats passionnés, mais des débats passionnés et respectueux”, a-t-il rappelé, soulignant que son objectif sera de montrer que “la politique est une profession noble”.
En tant que président de la chambre, son rôle est de présider les débats et de faire respecter le règlement tout en restant impartial et en ne votant qu’en cas d’égalité.
M. Fergus a été symboliquement escorté vers son estrade par le Premier ministre Justin Trudeau et le leader de l’opposition, Pierre Poilièvre, comme le veut la tradition canadienne.
Le félicitant chaleureusement pour sa nomination en tant que “premier Canadien noir à devenir président de cette chambre”, Justin Trudeau l’a qualifié de “source d’inspiration pour tous les Canadiens, en particulier pour les jeunes générations qui souhaitent s’impliquer dans la politique”.
“Très engagé dans la communauté noire”, le député élu en 2015 a notamment fondé et coprésidé pendant six ans le Caucus des parlementaires noirs, rappelle un communiqué du Parlement.
Mais son mandat débutera avec la tâche de “restaurer l’honneur de cette chambre”, a déclaré le leader du Nouveau Parti Démocratique (NPD) Jagmeet Singh.
Il faisait notamment allusion à l’hommage rendu il y a un peu plus d’une semaine, lors de la visite de Volodymyr Zelensky, de confession juive, à Yaroslav Hunka, vétéran ukrainien de 98 ans accusé d’avoir combattu dans la SS, ignorant les détails de son passé.
Invité par le précédent président de la chambre, Anthony Rota, cette scène a fait le tour du monde et poussé le Premier ministre a présenté ses excuses pour une “terrible erreur” qui a causé “l’embarras profond du Canada”.
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