Par Simon Laplante.
Sauver nos enfants de cette dépravation est devenu leur cri d’alarme. Il ne faut donc pas non plus se surprendre que le 20 septembre, plus de 1 000 enfants de la Division scolaire Seven Oaks ont été gardés à la maison par leurs parents car un message partagé dans les réseaux médiatiques indiquait que la division scolaire allait distribuer du matériel sexuel explicite à tous les étudiants.
Rien de tout cela ne saurait être plus faux. Comme parents et communauté, nous devons réagir et nous informer. Nos enseignants ont la responsabilité de présenter des curricula qui sont prescriptifs, mais qui permettent aussi une certaine latitude dans le comment délivrer le contenu. Ainsi, le programme du ministère de l’Éducation en matière de santé établit des lignes de conduite très spécifiques lorsqu’il s’agit de l’éducation sexuelle. Les contenus sont adaptés au niveau des étudiants et les parents sont informés régulièrement du contenu présenté. De plus, nos enseignants savent faire la part des choses, respectent leurs étudiants, et reconnaissent le développement social, physique et émotionnel de leurs étudiants.
L’extrême-droite veut nous con-vaincre que nos enfants sont en danger parce que le programme de santé sexuelle du Manitoba informe les étudiants de la diversité des orientations sexuelles que nous retrouvons dans notre société. Il ne faut pas oublier que nos enfants vivent dans un village où la diversité est la norme. Il faut, surtout, ne pas oublier que l’ignorance et le manque d’empathie sont à l’origine de l’intolérance et la violence. Notre passé est certainement témoin de cette réalité.
Nos enfants vivent dans une société complexe où la diversité culturelle, religieuse, familiale et sexuelle est la norme. Il est essentiel pour eux de non seulement reconnaître cette diversité, mais aussi d’apprécier la richesse qu’elle apporte à notre vie de chaque jour. Nos écoles se veulent des lieux sécuritaires où nos enfants ont l’opportunité d’apprendre à vivre et contribuer au sein d’un village global. Célébrons nos communautés scolaires et faisons confiance à nos éducateurs et éducatrices. Ils et elles sont les professionnels de l’éducation.