Mona Audet, directrice générale de Pluri-elles

Quels sont vos faits saillants de l’année 2023?

Ce que je veux retenir, c’est le retour complètement en présentiel de nos clients après la pandémie. On était en ligne et maintenant on revoit vraiment les gens, c’est notre plus belle joie. On a pu remettre en place tous nos programmes. Voir ces hommes, ces femmes, ces jeunes, ça change tout.

L’un des plus beaux projets qu’on a mis en place a été Alphabétisation familiale : Notre avenir!. C’est un projet de famille engagée citoyenne qui existe presque partout au Canada. Ça a permis de redonner aux communautés la place de la famille.

Pour la francophonie spécialement, je pense à l’adoption de la Loi sur les langues officielles. C’est une gloire pour toute la francophonie.

Et pour 2024, quels sont vos souhaits?

L’année qui s’en vient, on sent que ce sera difficile. Avec toutes les demandes de renouvellement des demandes de fonds, on ne sait pas ce qui va arriver.

Alain Laberge, directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine

Qu’est-ce qui a marqué la DSFM durant cette année 2023?

Au niveau administratif, nous avons envoyé trois directives administratives (DA). Parmi elles, il y a une DA sur les appareils électroniques. Nous sommes en train de revoir une DA sur les voyages internationaux parce que les rétroactions que nous avons reçues, nous laissent penser qu’il y avait du travail à faire. Et nous avons adopté une DA sur le droit à la déconnexion en avril.

Nous avons aussi un groupe conseil qui représente la diversité de la société. L’idée de ce groupe est de nous aider dans des dossiers sensibles. Par exemple, cette année, nous avons discuté de toilettes non genrées, d’appropriation culturelle. Grâce à toutes ces personnes, nous avons une diversité de points de vue.

Grâce à un partenariat, des élèves de la Côte d’Ivoire ont pu venir passer deux semaines pour, entre autres, présenter des pièces de théâtre.

Et pour 2024, quels sont vos souhaits?

Nous voulons continuer de bâtir sur les succès du passé. Mais nous souhaitons amener des projets pilotes dont certains cours au niveau secondaire. Nous voulons offrir une programmation plus large, nous allons commencer avec un ou deux cours.

Nous allons aussi continuer de travailler en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation pour nos nouvelles écoles. Pour l’année 2024-2025, l’École Saint-Joachim devrait être terminée.

Nous voulons continuer de travailler avec nos partenaires communautaires. Nous avons une trentaine de lettres d’engagement avec les organismes. C’est très important puisque nous avons un mandat communautaire.

Nous voulons nous concentrer sur le recrutement et la rétention du personnel qui est un gros élément en milieu minoritaire.

Enfin, nous allons travailler de manière plus pointue sur les transports des élèves. Nous venons d’acquérir un logiciel pour synthétiser les routes. Alors nous allons travailler sur ce dossier encore en 2024.

J’en profite pour souhaiter à toutes nos familles de la DSFM de joyeuses Fêtes.