Ce sont des danseurs de la 5e à la 12e année et des étudiants de niveau postsecondaire qui se sont présentés le 26 janvier dans les locaux du RWB pour auditionner pour les programmes de la division professionnelle de l’école.

Cette tournée internationale est passée par une quinzaine de villes au Canada et aux États-Unis. Il reste une série d’auditions en virtuel à la fin du mois de février.

Stéphane Léonard est le directeur de la division professionnelle de l’école du RWB. Il explique ce que les professionnels recherchent dans ce genre d’audition. « Pour les niveaux 5e à 7e, on regarde surtout les aptitudes, le potentiel, les habiletés physiques, de la coordination ou encore une bonne flexibilité. On ne recherche pas spécialement quelqu’un qui a déjà eu de l’entraînement. Puis, plus l’élève est âgé, plus il y a un certain standard à atteindre et des personnes qui ont déjà eu de bons entraînements. »

Le professionnel conseille d’ailleurs aux individus intéressés par la danse de commencer le plus tôt possible. « Je sais que ça peut faire peur aux parents de laisser son enfant jeune entrer dans un entraînement professionnel. Mais, il ne faut pas oublier : il y a déjà huit à dix ans de formation pour former un danseur. »  

Michel Lavoie, 24 ans, a connu cette formation. Il a rejoint la division professionnelle de l’école à l’âge de 11 ans. Le danseur est d’ailleurs devenu soliste en 2023 et interprétera très bientôt Roméo. Lors de cette audition, il était là pour rassurer les jeunes et les parents tout en partageant son expérience. « Ça me rappelle de beaux souvenirs. J’étais à leur place il y a quelques années. Quand j’ai auditionné, j’avais 10 ans. La plupart des auditionnés, ils essaient d’être parfaits, mais les juges ne cherchent pas la perfection, plutôt le potentiel. Les parents sont un peu stressés pour leurs enfants. J’ai eu des questions sur le programme, comment ça se passait et à quel point la formation était bonne. »