Clémence Tessier

Elle a récemment participé à deux émissions de télévision dans lesquelles on la suit dans son emploi du temps. Car en plus de pratiquer une tonne de sports et d’activités, Lalia s’implique dans des causes qui lui tiennent à cœur. Nos collègues du journal La Liberté l’ont rencontrée afin qu’elle nous en dise plus. À ton tour de faire sa connaissance!

Multiplier les passions

Les émissions auxquelles elle a participé, La Quête de Lumie et Sunny’s Quest, ont pour objectif d’illustrer le quotidien de jeunes Afros-Canadiens, comme elle. 

Lalia Maréga est née au Canada, mais elle a aussi des origines malienne et sénégalaise. «Mes parents voulaient que je montre ce que je fais à la maison, autre le fait que je regarde la télé. Il fallait montrer ce que je fais de mon temps libre, et comment j’aide mes parents» a-t-elle raconté à La Liberté

Parmi les activités qui occupent Lalia, on retrouve le soccer, les jeux vidéos, le patin à roulettes, le théâtre, le scoutisme et la gymnastique. Ça doit bouger chez elle! 

Des valeurs bien ancrées

Au cœur de cette vie bien remplie, il y a un sujet qui touche particulièrement Lalia Maréga: la justice sociale. Il s’agit d’un principe qui vise l’égalité des droits et la solidarité. C’est vouloir que tout le monde soit traité équitablement, sans discrimination. «C’est important pour moi. Parfois, je remarque des choses qui ne sont pas justes. À l’école, parfois, je vais voir une personne et je lui dis: “Si quelqu’un t’avait fait ça, qu’est ce que tu aurais dit?» explique-t-elle. 

Cette valeur, Lalia l’a apprise de ses parents. Sa mère, Kadidia Maréga, raconte: «À la maison, nous avons un dicton qui dit: “Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse. Alors quand nous entendons que Lalia prend la défense de ses amis, c’est une vraie fierté pour nous.»

Tel père telle fille

On peut dire que Lalia tient aussi de son père, Ben Maréga.

Ensemble, ils travaillent en ce moment-même sur un livre de collages qui présentera des personnes qui ont lutté contre l’injustice. «Particulièrement pour les droits des personnes noires et contre l’esclavagisme» précise-t-elle. 

Ce projet est important pour Lalia, qui trouve qu’on ne parle pas assez de cette partie de l’histoire. «Je n’ai pas souvent entendu parler de gens qui se sont battus contre l’esclavagisme, sauf à travers mon père, parce qu’il me raconte beaucoup d’histoires. Il m’a appris tellement de choses.» 

Et toi, si une émission suivait ta vie de tous les jours, qu’aimerais-tu montrer?