Avec des informations d’Ophélie Doireau.

« J’ai été chanceux de faire ce que j’aimais durant toutes ces années. J’ai pu rencontrer des personnes exceptionnelles et enrichissantes. Aujourd’hui, je quitte en sachant qu’il y a un leadership solide dans notre francophonie manitobaine », souligne Daniel Boucher.

Grand défenseur de la francophonie, des droits et de la culture des francophones manitobains, c’est sous son impulsion que la Société franco-manitobaine est devenue la Société de la francophonie manitobaine en 2017. Pour correspondre davantage à sa vision plus inclusive et étendue de ce qu’est la francophonie au Manitoba.

D’abord élu au conseil d’administration de la SFM en 1983 pendant la crise linguistique, l’année où les bureaux de la SFM ont été incendiés. C’est près de 10 ans plus tard, en 1994 qu’il deviendra le directeur général de la SFM à l’âge de 36 ans. La même année, la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) voit le jour. Un dossier sur lequel Daniel Boucher avait travaillé.

Et ce n’est là qu’une seule des nombreuses avancées qui ont été réalisées pendant le mandat de Daniel Boucher. L’on pourrait noter par exemple, les négociations qui ont mené vers l’obtention de meilleurs services en français.  

Au niveau de l’immigration aussi, puisqu’il est à l’origine de la création de l’Accueil francophone qui facilitera l’arrivée sur le territoire de francophones venus d’Europe et d’Afrique.

Notre entrevue avec Daniel Boucher sera à découvrir dans notre édition du 28 février.